Les DRM sont un frein au développement de la lecture numérique. Les ebooks comportant ces verrous qui découragent souvent le lecteur final. Ces DRM sont souvent une cause importante de SAV pour les libraires et contribuent à l’augmentation du prix d’un ouvrage pour l’éditeur.
De plus, ces loquets numériques sont souvent falsifiables et n’évitent pas forcément le piratage violant ainsi le droit d’auteur.
L’autre solution est le watermarking, sorte de tatouage numérique sur es pages du livre numérique, qui allège un peu le processus.
Helicon Books, une société spécialisée dans la technologie de pointe concernant les ebooks en ePub propose une solution qui pourrait convenir à la fois au lecteur, à l’éditeur et au libraire. Cette technologie est à mi-chemin entre le Watermarking et le DRM pur et dur.
Vers un DRM social
Helicon a mis au point un « DRM social » jouant un rôle de protection et de marketing. Lors de l’achat il est estampillé au nom de l’acheteur ou intègre une image traçable par l’éditeur sur une page à part du corps du texte.
Cette couche de protection, permet aussi à l’éditeur d’autoriser la dédicace d’un livre si l’acheteur veut offrir un cadeau.
En ajoutant une « page » à la fin du livre, l’éditeur peut autoriser le partage de certains passages ou les métadonnées sur les réseaux sociaux. Tout est paramétrable à volonté.
Et surtout, n’importe quel livre au format ePub peut être converti automatiquement au format Kindle mobi.
Un DRM inviolable ?
Alors, ces DRM sont-elles inviolables ? Selon Helicon Books celui qui voudrait pirater ces ebooks doit avoir une connaissance fine de la norme ePub et une connaissance de l’algorithme spécifique utilisé par cette solution. Il est donc théoriquement possible de pirater, mais pas facile d’enlever toutes les traces en particulier celle du DRM social caché qui est incorporé dans de nombreux endroits de l’eBook.
Contrairement au Watermarking, le DRM social indique le nom de l’acheteur dans une page séparée ou dans la page des droits d’auteur. Le DRM social ne vient pas interrompre la lecture, mais plutôt identifier le client et ainsi empêcher la copie.
Il sera intéressant d’observer les réactions des éditeurs et des lecteurs qui utiliseront ce nouvel outil de protection des contenus numériques.
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For more information: http://www.heliconbooks.com/article/socialDRM
De ce que vous relatez, c’est une implémentation parmi d’autres de Watermarking. Peut-être une meilleure implémentation, mais ça reste du Watermarking. (Avec ses avantages et inconvénients intrinsèques)