Aux Etats-Unis,  les livres numériques sont devenus des contenus comme les autres. Chacun peut acheter et lire en numérique en choisissant l’œuvre qu’ils désirent dans un catalogue toujours plus étendu. Les constructeurs de liseuses ou de tablettes comme Amazon proposent le prêt d’ebooks, ils se transforment en bibliothèques.

Alors les bibliothécaires commencent à s’inquiéter. Les éditeurs ont tendance à ne pas vouloir leur vendre des livres électroniques ou alors à des prix bien trop élevés, rendant l’acquisition du contenu numérique quasi impossible.
Pour essayer d’enrayer le phénomène, des lecteurs se mobilisent. Une pétition a été mise en ligne. « Reading is my business » (lire c’est mon affaire ! ) proclament les mandants !
10 000 signatures sont nécessaires pour argumenter auprès des Big 5 (les 5 éditeurs les plus importants du pays). Par cette action, les signataires entendent convaincre les éditeurs de coopérer de façon plus fluide avec les bibliothécaires afin que ces prescripteurs de premier choix puissent proposer à leurs visiteurs une offre d’ebooks de plus en plus large.

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