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Presse numérique, ebook, taxe : Google calme le jeu en France

IDBOOX_Ebooks_JM_TassettoJean-Marc Tassetto, DG de Google France a été interviewé par le Figaro et fait le point sur plusieurs sujets chauds relatifs aux éditeurs de presse numériques et de livres numériques en France.
Le Directeur Général France a rappelé tout d’abord que l’entreprise comptait 250 salariés en France. L’objectif étant de recruter environ 200 personnes de plus, à moyen terme.
Hachette Livre, le contentieux avec la presse, la taxe Google voici quelques sujets abordés dans l’article.

Interrogé sur l’accord Google Hachette Livre qui consiste à procéder à la numérisation des œuvres non disponibles, J.M. Tasseto a répondu « Nous avons conclu des accords avec 40 bibliothèques dans le monde, dont celle de Lyon, et avec des éditeurs, dont Hachette Livre, pour numériser et redonner vie à des livres libres de droits. Avec Hachette, Google numérise, donne le fichier à l’éditeur, le laisse libre de l’exploiter et de fixer son prix! C’est l’inverse des conditions imposées par Apple. Notre modèle est clair, il n’y a pas d’entourloupe. »

Concernant la presse qui a l’intention de mettre en place une plateforme de vente de journaux pour contrer Google, là encore place est donnée à l’apaisement : « Google travaille avec eux. Mon premier rendez-vous de 2011 a été avec le GIE E-Presse pour proposer NewsPass, une plate-forme de numérisation, diffusion et paiement des contenus. C’est une alternative à Apple qui prélève 30% sur chaque vente. Google fait simplement payer le coût de la plate-forme, qui est de 10%. Un pilote sera lancé au premier trimestre avec le GIE. »

Sur la position dominante de Google et la taxe Google, JM Tasseto répond pragmatique : « Nous répondrons à toutes les questions de Bruxelles, chiffres à l’appui. En France, l’Autorité de la concurrence a constaté notre position dominante sans aller plus loin. Elle estime que notre position est le fruit d’efforts permanents et non pas du marché. J’ai la conviction qu’il n’y a aucun abus. »

Lire l’article du Figaro

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