Selon les derniers chiffres GfK, il s’est vendu entre 2012 et 2013 plus de 5 millions d’ebooks. Ce chiffre représente un chiffre d’affaires de 44 millions d’euros.

A la veille de l’ouverture du Salon du Livre de Paris, le cabinet d’analyses fait le point sur le marché du livre français.

Bilan du marché du livre

356 millions de livres ont été vendus (-2,8%) pour un chiffre d’affaires de 3,9 Milliards d’euros (-2,7%), le secteur représente toujours plus de la moitié de la valeur des biens culturels en France malgré une érosion de ses résultats en 2013.
Le marché ayant été perturbé par la fermeture de librairies comme Chapitre, les librairies de 1er niveau et les GSS culturelles, enregistrent un repli respectif de -6,5% et -5,1% en valeur.
Les librairies en ligne sont en hausse (+1.8%) elles génèrent 27% du CA en 2013.

Segmentation du marché du livre

Le Parascolaire (+1,3%) et l’ensemble Bande dessinée – Mangas (+1,4%) progressent en valeur. Pour les autres segments, le recul s’échelonne entre -9,7% (Beaux-Arts) et -0,7% (Littérature Générale).
Sébastien Rouault, Chef de Groupe Livre chez GfK explique : « En 2013 la dynamique du marché se concentre sur les 2000 meilleures ventes. Ainsi la valeur générée par le Top 10 a progressé de 31% par rapport à 2012 et +7,5% pour le Top 100. C’est après le Top 2000 que la tendance s’inverse pour s’approcher des -3% sur l’ensemble du marché»

Temps de lecture et budget pour les lecteurs

Les français consacrent 5h20 par semaine à la lecture de livre, c’est 7 minutes de moins qu’en 2012 (5h48 en 2011).
Le budget consacré aux livres est également en baisse. En 2013, les français avait un budget moyen de 80.20€ (83.90 €en 2012 et 94.60€ en 2011).

Le livre numérique est en progression et progressera jusqu’en 2017

Il s’est vendu 5 millions d’ebooks, le CA d’affaires généré est de 44 millions d’euros.
S. Rouault précise : « « La part du numérique reste marginale si on la rapporte à l’ensemble du marché du Livre, soit 1,1% du chiffre d’affaires total du marché. Mais il convient de nuancer ce ratio en tenant compte du fait que tous les segments de marché physiques ne trouvent pas encore leur équivalent en numérique ».


Toutefois, et c’est important, GfK remarque que l’intégralité de l’offre n’existe pas encore en numérique.
Pour l’Institut de sondage, si l’on restreint le périmètre d’analyse à la littérature générale, le numérique représente alors 4 à 5% des ventes totales avec pour certains titres, des pics compris entre 10 et 15%.
Le cabinet prévoit même une progression nettement supérieure, pour atteindre 115 millions d’euros en 2015 et 180 millions d’euros en 2017.

Le top 10 des meilleures ventes en France en 2013

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