A l’occasion de la tenue du Festival de la bande dessinée d’Angoulême, l’institut GfK nous livre son analyse du marché de la BD en 2014. La bande dessinée était en recul l’année dernière mais tout n’est pas noir.

Le Festival de la bande dessinée d’Angoulême est l’occasion pour GFK de faire le bilan du marché de la BD l’année dernière. Le chiffre d’affaires du marché du livre en général était en baisse de 1,4% en 2014. La Bande dessinée suit la même tendance. Elle affiche une baisse de son activité de 2% avec 35 millions d’albums vendus et 409 millions d’euros de recette.

Selon GFK, cette baisse s’explique par le fait qu’il n’y a pas eu de titre assez fort pour égaler la parution d’Astérix chez le Pictes publiée en 2013. Si Astérix était sorti des statistiques, le marché de la Bande dessinée progresserait de 1,5% en 2014.

5 500 nouveautés ou rééditions ont été publiées en 2014. Le dernier Blake et Mortimer – Le bâton de Plutarque s’est placé en tête des ventes en 2014 avec 232 000 exemplaires. Il suivi du 19eme tome du Chat avec le titre Le Chat passe à table avec 200 000 exemplaires. Les volumes précédents de ces deux séries occupaient la 2eme et 3eme place derrière Astérix en 2013.

GFK souligne également les bonnes performances de nouveautés comme L’Arabe du futur avec 110 000 exemplaires ou Les vieux fourneaux avec 76 000 exemplaires pour le tome 1, 54 000 pour le tome 2.

Le Manga est de retour. La baisse du CA est limitée à 1,1%. Le premier semestre affichait une chute de 6% mais la croissance est repartie avec un chiffre d’affaires en hausse de 4% au second semestre 2014. Les Mangas pour adolescents ou adultes affichent une forte hausse du CA de +15% avec des séries comme L’attaque des Titans.

Les Comics aidés par les pouvoirs des super-héros continuent leur progression avec un CA en augmentation de 18%. La série Walking Dead s’est écoulée à 575 000 exemplaires sur l’année et Batman à 102 000 exemplaires.

Concernant la distribution, GFK note que les librairies spécialisées en bande dessinée ainsi que les ventes internet affichent une progression de 4% au contraire de la grande distribution qui est en repli de 16%.

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