Les livres papier et les livres numériques cohabitent aux USA
Les ventes de livres papier ont fortement augmenté en 2014 malgré la progression des ventes d’ebooks aux Etats-Unis. Les livres numériques et les livres papier ont cohabité en bonne entente aux USA l’année dernière.
Nielsen BookScan indique que les ventes de livres papier ont repris des forces en 2014 aux USA. Elles ont progressé de 2,4% avec 635 millions d’unités écoulées. Nielsen BookScan indique couvrir 80% des ventes de livres imprimés aux USA.
Les livres papier ne se sont jamais aussi bien vendus depuis l’explosion des ebooks en 2010. Les ventes ont augmenté de 7,6% depuis 2012. Les livres pour enfants et jeunes adultes ont été un des principaux leviers de cette remontée. Les revenus ont progressé de 15,6% et les ventes de 12%.
Les livres pour adultes ont aussi augmenté de 1,4% en 2014. La plus forte hausse est à attribuer aux livres de poche avec +17,4% d’unités et +4,3% de revenus.
Cette tendance correspond aux chiffres relevés sur les 9 premiers mois de l’année 2014 par l’AAP. Ils indiquaient que les ventes étaient en hausse de 2,8% et les revenus de 4,9% en 2014 par rapport à 2013. Les ebooks suivaient la même courbe avec une hausse des ventes de 5,6% et des revenus de 52,7%.
Nielsen BookScan précise que la fin décembre a fortement contribué à accélérer les ventes avec une hausse de 22% par rapport à la même période en 2013.
Via : PublisherWeekly
Bien le bonjour :)
Alors c’est une excellente information qui mets de bien bonne humeur. Par contre, il y à un point où je ne comprends pas trop, c’est que tout au long de l’année on nous à dit que les livres numériques sont en train de faire mal aux ventes de livre papier, qu’ils sont souvent en baisse dans les statistiques, etc. Et là c’est tout le contraire puisqu’on apprends que les livres imprimés ne se sont jamais aussi bien vendu depuis 2010, que tous les secteurs sont en augmentations. C’est marrant parce que les paroles ne sont jamais les mêmes. Un jour on dit que le numérique écrasé le physique, le lendemain on nous dit que le support physique va mal, le surlendemain on nous redit le contraire et ainsi de suite. Étrange.