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UK – USA : Etude sur la relation auteurs – éditeurs

auteurs generique Tom Weerd
Do You Love Your Publisher? (Aimez-vous votre éditeur ?) , c’est le thème du sondage effectué par deux auteurs, Harry Bingham (UK) et Jane Friedman (US) auprès de 812 écrivains.

L’objectif était de faire le point entre les relations auteurs – éditeurs et de savoir si ces auteurs étaient prêts à passer le pas de l’autoédition.

Sur la relation auteur / éditeur

75 % estiment qu’ils ne sont pas sollicités par leur éditeur une fois un livre publié, et seulement 7 % estiment être correctement payés et 25% ne touchent pas d’avance sur recettes de leur éditeur. 

La renommée du contrat d’édition est toujours importante, puisque 32 % affirment qu’un contrat d’édition est important, et 54 % pensent que c’est l’un des côtés les plus séduisants de l’édition traditionnelle.

28 % estiment que la communication effectuée par l’éditeur avant, pendant et après la publication d’un livre est inconsistante, 26 % la trouve excellente, 24 % plutôt bonne et 22 % moyenne.

Les auteurs sont assez fidèles à leurs éditeurs : 37 % seraient prêts à quitter leur maison, si un autre éditeur leur proposait la même avance. 33 % préfèrent rester chez leur éditeur, et 30 % ont du mal à se positionner.

L’agent littéraire reste aussi important puisque seuls 20 % se disent prêts à quitter leur allié pour en changer.

Pour Richard Mollet, directeur de Publishers Association, « il est particulièrement gratifiant, à l’heure des débats sur l’autoédition, de découvrir ces réponses très positives sur la valeur, et le rôle, des éditeurs ».

Nicola Salomon ne voit les choses de cette manière. Pour le directeur général de la Guilde des auteurs, les rétributions des auteurs sont pointées du doigt et pour lui, « le temps est venu de donner aux auteurs une de plus grande part des bénéfices de l’édition, en particulier sur l’exploitation numérique ».

D’ailleurs, 57% des répondants estiment que leur éditeur «ont été paresseux et non créatifs quand il se agit de questions numériques».

Des auteurs hybrides

24 % des auteurs qui seraient intéressés d’avoir une meilleure maîtrise sur leurs écrits et 37% se disent “horrifiés” par cette perspective. 

9.3% ont publié leur dernier livre en autoédition, et près de 45% ont déjà publié un livre sans éditeur.

Si ces auteurs devaient s’autoédités ils feraient appel pour 45% à un service éditorial payant, 60% à un service de relecture et de correction et à 73% à un service de création de couverture.

Concernant Amazon, 68 % pensent que le site tue les libraires. 44 % ne perdent pas de vue que la firme américaine échappe aux impôts. 31 % estiment que la multinationale détruit les éditeurs.
Pour 65% d’entre eux, Amazon est une « aubaine pour les lecteurs ».

Découvrez l’étude complète en cliquant ici 

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Source : The Bookseller 

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