Apple répond au DOJ (Département de la Justice Américaine) dans l’affaire qui met en cause la compagnie et deux autres éditeurs pour entente sur les prix des livres numériques et violation des lois anticoncurrentielles. Le juge Denise Cote avait validé la plainte collective en indiquant qu’il y avait suspicion de collusion entre les parties incriminées pour faire augmenter les prix des ebooks à la défaveur des consommateurs.

Apple répond au DOJ par un document de 31 pages, où la firme de Cupertino accuse le gouvernement américain de préférer une situation de monopole à la compétition. Apple ne se laisse pas intimider et emploie des mots aussi durs que ceux du juge Denise Cote, et, réaffirme qu’il a négocié chaque accord séparément avec les éditeurs.

Selon la firme à la pomme, le DOJ se tromperait en fait et en droit en autorisant les poursuites. Le gouvernement a démarré cette affaire avec des « idées reçues » et son action est « absurde ». Apple avance que le gouvernement ne démontre pas en quoi l’Agency Model appliqué sur iBookstore, et maintenant par Amazon, est nuisible aux consommateurs.

Tout au long du document, Apple essaie de mettre Amazon au centre de l’affaire et justifie les bienfaits de son modèle. « Au moment où Apple est entré sur le marché, Amazon vendait près de 90% des ebooks, et son pouvoir de décision sur les prix et la sélection des produits était quasi absolu, » « L’arrivée d’Apple a favorisé la croissance des livres numériques, la diversité et la variété de l’offre, des ventes et a amélioré la qualité de l’expérience de lecture. »

Apple continue sa défense sur le thème « Amazon ». Apple avance qu’elle n’est pas responsable de l’adoption par la société de Jeff Bezos de l’Agency Model et qu’elle ne viole pas les lois anti-trust. « Sans l’arrivée d’Apple, la distribution d’ebooks serait entre les mains d’un unique distributeur (Amazon) qui aurait possédé des pouvoirs illimités sur le business des ebooks ».

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Source : artechnica