Pour fêter les 560 ans de Léonard de Vinci (né le 15 avril 1452), Google n’a pas fait de Doodle mais, Marc-André Fournier, auteur passionné par l’artiste propose avec ePagine et les libraires partenaires une vente à prime. Jusqu’au 15 mai, pour l’achat de l’ebook interactif (hypermédia) au format ePub « La France de Léonard de Vinci », le lecteur se verra offrir un exemplaire gratuit de “Léonard de Vinci, un voyage entre Romagne et Marches” (lire notre présentation du livre numérique).

Marc-André (MAF), auteur autoédité de la première heure est un spécialiste du grand Léonard, il y consacre toutes ses œuvres pour sonder au plus près cet homme énigmatique et génial qui influence encore aujourd’hui notre planète.
Nous avons voulu donner la parole à cet auteur qui ne mâche pas ses mots, afin qu’il explique pourquoi il a décidé de commencer à faire de la promotion pour ses ebooks.

Tribune Libre :
« La question n’est pas tant pourquoi une promo, c’est pour l’argent, que pourquoi une promo avec Epagine ?
L’auto éditeur est confronté à plusieurs défis. Celui de l’écriture, ceux de la légitimité et de la notoriété. Ce dernier item souffre de plusieurs maux dans mon cas.
First l’ouvrage hypermédia est un ouvrage numérique, et si aujourd’hui on commence à en vendre un peu, nous sommes encore loin d’en vendre beaucoup. Sauf si comme Bragelonne on ose braver le code homothétique, le cancer du livre numérique, interdisant ce type de pratique sur des ouvrages récents. Mais la notoriété pour eux ce n’est pas un problème.
Deusio, en étant hypermédia il bouscule nos valeurs traditionnelles. Il suffit de lire les commentaires, ou l’absence de commentaires, c’est pire, quand le sujet est abordé sur des blogs. Il me suffirait d’afficher tous les sourires condescendants sur Pinterest à l’énoncé de mes arguments en faveur de l’inclusion d’un motet écrit pour la consécration du Dôme de Florence, ou une version musicale d’un poème de Michel-Ange accompagnant ses amours florentines ou romaines, pour comprendre.
Mais il existe parfois des gens dont la sensibilité se fout du $ ou de l’€.
Ils aiment lire, écouter, voyager, apprendre et partager. C’est un peu le portrait type du bibliothécaire, je le mets de côté pour cette opération, du libraire. Et des libraires ayant lu un ou plusieurs de mes ouvrages, je n’en connais qu’un : C. Grossi, libraire chez Epagine, et auteur chez Publi.net. Si mes souvenirs sont exacts Y. Arribart, maître d’œuvre numérique dans la boîte de Michalon, avait attiré son attention sur mes guides un peu à part dans le paysage  Epub avec ou sans DRM. Alors pour tenter de donner un peu plus de visibilité à mes derniers opus, je suis allé les voir au salon du livre. Et ils ont dit OK pour une promo. On y a travaillé ensemble car mon idée initiale n’était pas assez sexy, pas assez « marché ».
Après, je suis allé voir Feedbooks. Ils s’en foutent, les auteurs français ne sont pas leur priorité, et leur libraire un fieffé menteur.
Je suis allé voir Immatériel aussi, seule interface avec iTunes (avec Ubu ai-je envie d’écrire mais je n’ai pas lu alors), je ne sais même pas s’ils ont relayé la proposition. Je ne sais même pas si techniquement ils peuvent le faire.
Le petit bout de la lorgnette est toujours riche d’enseignements. Si le livre numérique peine à s’imposer chez nous, ce n’est pas de la faute du lectorat, oh non, mais de celle des acteurs. On ne rame pas tous dans le même sens, c’est fou. »

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