#ETEdesindés – Nous entamons le douzième chapitre de notre série de l’été dédiée à la publication indépendante.

L’objectif de l’Eté des indés : découvrir de nouveaux auteurs qui publient en autoédition, échanger sur son expérience d’écrivain indépendant et sortir de l’ombre !

Chapitre 12 – Antony Altman

Menons-nous l’existence qui nous correspond ou bien sommes-nous influencés, sans en avoir conscience, par une histoire familiale transmise et non dite ?

C’est pour tenter de répondre à cette question qui me titillait depuis des années que je me suis lancé dans l’écriture. L’un des éléments déclencheurs a été le visionnage d’une série de mon enfance mondialement connue.

En constatant avec étonnement sur de nombreux forums qu’elle était toujours pérenne, parce qu’elle « touchait au cœur », j’ai tout naturellement décidé de m’en servir pour étayer ma réponse : DRAM Mémoire vive, mon premier roman est ainsi sorti sur Amazon/KDP le 31 octobre dernier.

Quelques mois et environ 77 commentaires plus tard, je suis particulièrement heureux de cette expérience pour la richesse qu’elle me procure chaque jour… là où je ne l’attendais pas.

Evidemment, il y a à la base la satisfaction d’être en contact direct avec les lecteurs – l’essence même de notre indépendance ! – les chroniques des blogs littéraires, les interviews (France-Info en cerise sur le gâteau), mais il y a une chose que je n’avais pas prévue, rendue possible par les réseaux sociaux, dont j’ignorais tout jusqu’à l’an dernier : de belles rencontres avec les auteur(e)s.

Oui, ce plaisir de pouvoir échanger en temps réel sur leurs créations via les messages privés, certes au détriment de mes posts ; je ne suis pas encore bien organisé dans ce domaine. Ce n’est un secret pour personne, nous mettons tous beaucoup de nous, particulièrement dans un premier roman, et ce quel que soit nôtre âge : comment ne pas nous écrire des choses authentiques dans ces conditions ?

C’est cette sincérité que sans le savoir je suis venu chercher, je le comprends au fil de mes lectures. La liste s‘allonge chaque mois, au hasard… quoi que. Je me laisse guider par mon instinct en savourant chaque page, je ne suis pas pressé. J’en profite pour remercier la première personne que j’ai eu la chance de rencontrer, Laurent Bettoni, dont je mets en pratique les précieux conseils pour mon second roman qui sortira l’an prochain.

Maintenant que les décors sont plantés, inutile de préciser que je prendrai 3 jours pour assister au salon du livre en 2017. Dire qu’il y a des personnes avec lesquelles je converse dont je ne connais ni la voix, ni le visage. La réalité ne dépasse pas la fiction, elle la rejoint et j’aime ça !

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