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L’été des Indés chapitre 2 – Auteurs, méfiez-vous des séries !

Jerome Dumont le dessous des cartes#ETEdesindés – Nous entamons le chapitre deux de notre série de l’été dédiée aux auteurs autoédités.

Mieux découvrir ces auteurs, vous donner envie de lire leurs livres, les mettre en lumière, tels sont les objectifs de ces rendez-vous à partager sur vos réseaux préférés avec #ETEdesindés jusqu’à la fin du mois d’Août.

Jerome dumont auteur autoédité

Chapitre 2 – Témoignage de Jérôme Dumont

Croyez-le ou non, lorsque j’ai écrit mon premier roman, je n’avais pas planifié qu’il donnerait naissance à six, bientôt sept petits frères… Ni deux cousins.

Naïvement, j’avais imaginé qu’une fois ce thriller technologique, dans lequel j’ai utilisé une bonne partie des connaissances acquises en travaillant dans le milieu des jeux vidéo se suffirait à lui-même. Ben oui, avec un sujet si novateur !

Ce n’était pas l’avis d’Amandine, Gabriel, Joanna, Martinez, Ange ou Nina. Ils avaient encore des choses à dire. Ils voulaient plus. Qui de l’espace, qui son quart d’heure de gloire, qui ses folles aventures !
« J’ai encore plein de blagues vaseuses en stock, tu devrais en parler ! » me répétait Martinez, infatigable.
Ou bien Amandine qui me rappelait : « Je ne t’ai pas présenté mes parents, il faut y remédier ! »
« Et moi, quand c’est qu’on parle de moi ? Il ne m’arrive rien dans vos bouquins » me balançait Nina (oui, c’est la seule qui me vouvoie).
« Tu as montré qu’on avait du cœur, maintenant n’oublie pas de dire qu’on a des c…… » m’avertit Ange, avec son air qui laissait peu de place à la discussion.

Puis, d’une petite voix, l’exubérante Joanna me rappelait qu’elle n’avait pas toujours été comme ça et que je ne connaissais pas encore tout de son passé.

Face à tant d’offres que je ne pouvais pas refuser, je me suis donc exécuté. Ils se sont confiés à moi et le reste est venu – presque tout seul, les seconds rôles volant souvent la vedette aux jeunes premiers.

Quand en plus des lecteurs affirment qu’ils font presque partie de la famille, qu’on te demande : « c’est pour quand le prochain ? » bref, ami auteur, tu as le couteau sous la gorge.

Réfléchis bien avant de te lancer, même dans l’écriture d’un roman que tu imagines se suffire à lui-même. Ou alors, liquide tout le monde à la fin !

Cela dit, cette solution n’est pas définitive : tu cours toujours le risque de voir débarquer le reste de la famille élargie.

Des petits cousins sortis d’on ne sait où, qui viennent te titiller avec des accroches du style « si tu savais ce que j’ai vécu ! Il y a de quoi en faire un bouquin, je suis sûr… » ou « c’est quoi ce scandale ? Que des héros hétéros dans tes bouquins ? », sans parler de la bande de furieux qui m’a lancé, comme un défi « on organise un trek dans le Grand Nord, viens avec nous ! » ou de cette charmante et maladroite Louise, trente ans et deux mains gauches, qui te fait un clin d’œil irrésistible…

En conclusion, ce n’est pas uniquement des séries dont il faut se méfier, mais tout simplement de l’écriture !

Mais vous savez quoi ? Je ne pourrais plus m’en passer ! Quand bien même il me semble impératif de ne pas négliger les phases de relecture/corrections/beta lecteurs/corrections, l’un des avantages de l’auto-édition, c’est qu’on peut livrer très vite nos ouvrages aux lecteurs !

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