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Mémé dans les orties, un roman qui gratouille et qui chatouille

meme dans les orties aurelie valognesÇa pique, ça gratte, ça chatouille, mais attention, faut pas pousser mémé dans les orties car ici tous les personnages ont un sacré caractère !

C’est parti pour une aventure drôle et charmante à la rencontre de Madame Suarez la concierge, Ferdinand un pépé bougon, une gamine plutôt futée et une mémé geek super branchouille !

Le premier roman d’Aurélie Valognes « Mémé dans les orties » est un livre à l’humour grinçant. Au programme cure de bonne humeur et délicatesse.

C’est un livre qui se vit et se lit vite et chacun en tirera une petite leçon : Leçon de vie, réflexion sur les seniors, sur la méchanceté, l‘amitié et la solidarité.
A. Valognes a imaginé des personnages attachants qu’elle a fait pousser dans une prairie tapissée de rires et d’émotion.

Si vous avez aimé Tatie Danielle au cinéma vous adorerez, Mémé dans les orties ! Ce livre a en plus un je ne sais quoi qui en fait un roman pétillant et donne un bon coup de pied au pessimisme !

On a tellement aimé ces scènes de vie si ‘ordinaires” que du coup, nous avons voulu en savoir plus sur l’auteure. Elle a poussé toute seule, défrichant les terrains parfois arides de l’édition, où les orties picotent au milieu des boutons d’or.

Car Aurèlie Valognes a tout d’abord publié Mémé dans orties en autoédition et en numérique. Elle a ensuite été repérée par l’éditeur Michel Lafon qui vient de publier Mémé dans les orties en version papier avec une large diffusion en librairies et à l’international.

aurelie valognes

Interview

Je voudrais que vous me racontiez votre aventure avant d’avoir été repérée par un éditeur.

Mémé dans les orties est mon tout premier roman et je n’aurais jamais osé rêver d’une aventure pareille ! C’est incroyable !

Passer de l’auto-publication à la publication traditionnelle, écrire sur un coin de table dans un café et voir le fruit de son travail en librairie dans la France entière, qu’il soit traduit en anglais et Coréen, entre autres, recevoir tant d’emails spontanés de lecteurs ravis, être dans un article pleine-page dans le journal Métro, voir mon roman cité sur France Inter et France Culture, être invitée au Salon du Livre et répondre à des interviews pour partager mon expérience, tout cela me fait vivre des émotions uniques et au-delà du réel. Je remercie chaque lecteur de me permettre de vivre cette aventure formidable !

Pour retourner à la genèse en quelques chiffres et dates. Quand Mémé dans les orties a été achevé, j’ai commencé à en parler à mon mari et ma meilleure amie qui l’ont lu et m’ont dit que c’était « super ». Doutant de leur objectivité, et n’étant pas assez rassurée pour l’envoyer directement aux éditeurs traditionnels, j’ai voulu obtenir un avis de lecteur neutre et extérieur et l’idée de le mettre en ligne m’est venue.

J’ai choisi de me concentrer sur Amazon KDP [Ndlr : plateforme d’autoédition]). Mon roman est ainsi né le 15 Juillet 2014, à la fois en ebook et version papier.

Tout s’est déclenché le premier mois : le 25 Juillet le roman était n°1 de sa sous-catégorie, et le 19 Août il rentrait dans le top 100, le 24 arrivait sur la 1ère page sur laquelle lequel Mémé est d’Août à avril (plus de 290 jours consécutifs – aujourd’hui Mémé est 103ème). C’est à ce moment-là que j’ai pris confiance et ai décidé d’envoyer le manuscrit à cinq maisons d’édition.

Ce qui est cocasse, c’est que j’avais découvert la superbe histoire d’Agnès Martin-Lugand et j’avais donc choisi d’envoyer mon manuscrit en priorité chez Michel Lafon, sauf que… les éditions Michel Lafon indiquent sur leur site qu’ils ne reçoivent pas les manuscrits, donc je ne leur ai jamais soumis mon roman.

Mi-septembre, deux éditeurs étaient intéressés, l’un des deux étant Michel Lafon, mon éditeur actuel. Il n’y a pas de miracle, mais l’œil expert de Florian Lafani de chez Michel Lafon, qui est venu me chercher au moment parfait.

 

Combien d’exemplaires avez-vous vendu en autoédition ?

Quand j’ai mis mon roman en ligne, j’espérais en vendre 100. Au final, entre le 15 Juillet 2014 et le 15 Mai 2015 (lancement en librairie), j’ai vendu 24 200 exemplaires.

Je suis évidemment comblée et très fière mais je sais aussi que pour un premier roman je reste, pour le moment, un cas isolé. Je serais bien incapable d’expliquer pourquoi Mémé dans les orties et pas un autre roman. En tout cas, les choses changent vite dans le monde de l’autoédition et ce chiffre sera très vite dépassé.

Comment avez-vous fait pour faire connaitre votre livre ?

J’ai utilisé les techniques familiales de bon sens et faciles à mettre en place : celles qui restent indispensables pour débuter.

Pour le lancement en Juillet, j’ai fait appel à mes amis (via mon compte Facebook personnel) et famille pour les informer que j’avais écrit un roman et pour les encourager à acheter et laisser un avis sur Amazon.

Quand j’ai commencé à avoir plus de 100 ventes par jour, je me suis rendu compte qu’il y a avait des lecteurs que je ne connaissais pas et qu’eux non plus ne savaient pas grand-chose de moi. J’ai donc ouvert un site web (heu, pas moi, mais mon mari) et une page Facebook Auteur. Récemment, j’ai ajouté un compte Twitter et une newsletter (pas encore lancée).

C’est une vraie chance d’avoir autant d’outils à notre disposition pour communiquer directement avec ses lecteurs mais pour faire les choses bien, cela demande du temps et il faut savoir le répartir correctement entre écriture et « promotion du livre déjà sorti ».

Qu’est-ce que ça fait d’être aujourd’hui dans la cour des grands ?

Il y a beaucoup de tous petits auteurs comme moi dans la cour des grands, certains ont commencé par l’édition traditionnelle, d’autres par l’autoédition, mais ce qui reste important c’est la longévité et la régularité, et à ce moment-là, on pourra reparler de cour des grands.

Maintenant, on ne va pas se mentir, quand, au classement Amazon mon roman a côtoyé le prix Nobel, le Goncourt, ou qu’aujourd’hui je vois la belle couverture vichy de Mémé sur les étagères à côté des plus grands, cela fait très plaisir !

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