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Reportage au coeur de l’usine Foxconn qui fabrique l’iPad

iPad2_Foxconn_explosion_IDBOOXAprès le suicide de plusieurs employés et la dénonciation des conditions de travail, les usines Foxconn qui fabriquent l’iPad et le Nouvel iPad ont entrouvert leurs portes aux médias. Rob Schimtz responsable du bureau de Shanghai pour Marketplace est le deuxième journaliste a avoir eu l’autorisation de pénétrer dans l’usine Foxconn à Shenzhen qui fabrique l’iPad. Il décrit dans son reportage la démesure de l’empire Foxconn.

Rob Schimtz va de surprises en surprises. Il avoue qu’il ne concevait pas une usine chinoise comme cela. Il décrit toutes les infrastructures. Il y a une rue centrale bordée de fast-food, de banques, de cafés, de magasins d’alimentation, de photographes de mariage. On peut même y voir une librairie automatisée. Il y a également de nombreux équipements de sports comme des terrains de basketball, de tennis, des gymnases, deux piscines ou encore des terrains de foot. Foxconn possède même sa radio, sa chaine TV d’informations et sa propre caserne de pompiers.

L’usine de Shenzhen est comme une ville. 240 000 personnes y travaillent et près de 50 000 dorment sur le campus dans des dortoirs. Des centaines de personnes arrivent chaque jour des campagnes ou de leur village en espérant trouver du travail chez Foxconn. Le commentateur rappelle que Foxconn est considérée par beaucoup de travailleurs comme une des meilleures entreprises chinoises. Elle investit dans des équipements pour les employés et contrairement à d’autres, elle paye en temps et en heure.

Rob Schmitz, le journaliste qui a eu l’autorisation de faire ce reportage, s’est rendu au-delà des murs de Foxconn pour discuter sans chaperonnage avec les ouvriers.  Il indique que ceux-ci s’esclaffent devant la médiatisation de leurs conditions de travail, en ajoutant que ce n’est pas aussi terrible. L’un d’entre eux précise qu’il est difficile de comprendre pour un étranger la complexité de grandir pauvre en Chine et que la solution est souvent de partir travailler dans une usine à des milliers de kilomètres.

Tout n’est pourtant pas rose. La plainte qui revient le plus souvent est le mauvais traitement infligé par leur hiérarchie directe. Certains se plaignent d’être forcé à travailler quand ils sont malades, d’autres qu’ils ne peuvent pas facturer leurs heures supplémentaires. Le reproche qui revient le plus souvent est le règne du favoritisme chez les superviseurs.

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Via : engadget

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