Game of Trolls est un livre parodique, le titre annonce la couleur. Bienvenue dans l’autre réalité de Game of Thrones. 

Ne dîtes plus Winter is coming mais Fraîcheur is coming. Le livre Game of Trolls, vous transporte dans une réalité alternative où la famille Stroke et les Lancaster remplacent les Stark et Lannister.

Ce grand détournement est l’œuvre de L’Odieux Connard reconnu pour ses parodies postées sur le net. Cette nouvelle version pleine d’ironie vous offre un nouveau regard sur l’univers du Trône de fer.

D’ailleurs, il vaut mieux l’avoir vu pour apprécier pleinement le livre. Il nous mène jusqu’à l’épisode des noces de sang. On reste sur la même trame de façon à identifier chaque scène immédiatement.

On est au royaume du grand n’importe quoi. Tout est tourné en dérision et il n’y a pas de limite. Les personnages assument et affirment leurs bêtises pour notre plus grand plaisir.

Les dialogues ne sont pas toujours très fins mais cela reste drôle. Les piques et les détournements tombent toujours juste. On savoure à l’avance les prochaines répliques imaginées par l’auteur.

Pour renforcer le côté absurde, il n’hésite pas non plus à introduire des éléments totalement hors contexte dans cet univers. Spiderman, la série Friends ou le jeu Fortnite peuvent apparaître au détour d’une conversation. Sans oublier le fameux gobelet Starbucks.

Game of Trolls a également le mérite de relancer le débat : chocolatine ou pain au chocolat ?

Le Royaume des Sept Couronnes, un pays où on boit beaucoup trop et où on ne réfléchit pas assez.

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Résumé du livre Game of Trolls

Fraîcheur is coming…

… comme on dit à Winterfrais, royaume du Nord dirigé par Ned Stroke, un brave homme à la tête d’une famille recomposée et épuisante. Il faut dire que dans un monde où les saisons durent des années, on ne voit pas approcher avec sérénité les vacances d’hiver de la zone B.

Pour couronner le tout, l’armée de cadavres qui grogne, qui sent fort et qui va déferler sur le Sud suscite bien des questions : sont-ce des retraités en partance pour leur résidence secondaire ?

Ou, comme le pense Jean Neige, une déferlante de Mexicains avides de franchir le Mur ? Mais surtout : comment diable le gobelet d’une célèbre marque de café a-t-il débarqué au milieu de tout ça ?