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Livre – Les Sept morts d’Evelyne Hardcastle, un polar qui mélange Un jour sans fin et Downton Abbey

Livre Polar Les 7 morts d Evelyne Hardcastle“Les Sept morts d’Evelyne Hardcastle” de Stuart Burton chez 10/18 fait partie des livres difficiles à chroniquer sans en dévoiler toute la substance qui fait son charme et sa force. Nous allons tout de même essayer. 

“Les Sept morts d’Evelyne Hardcastle” est une sorte d’ovni qui navigue entre le polar historique, le thriller et le fantastique.

Un polar à la Agatha Christie revisité

On pourrait s’arrêter à la description de la quatrième de couv qui annonce que le livre est un mélange du film Un jour sans fin, de Downton Abbey et d’un roman d’Agatha Christie. C’est vrai mais il est beaucoup plus subtil.

Il faut dans un premier temps planter le décor. Nous sommes fin 19ème début 20ème dans une grande propriété isolée au milieu d’une forêt. La fine fleur d’une noblesse anglaise décadente à souhait s’y réunit pour une grande fête. Bien entendu, il va y avoir un meurtre.

Pour le moment on navigue plutôt dans un roman d’Agatha Christie avec une forte dose de Cluedo.

Un jour sans fin beaucoup plus dangereux

L’auteur renverse la table en insufflant l’idée de répétition comme dans le film Un jour sans fin. Il va cependant plus loin dans le concept. Il reprend l’idée d’une situation qui se répète jusqu’à ce que le héros effectue les bonnes actions pour casser cette boucle infernale.

La comparaison s’arrête là car l’esprit du personnage principal se réincarne chaque jour avec une identité différente. L’objectif est beaucoup plus macabre que dans Un jour sans fin.

Le héros est piégé dans une sorte de jeu où il doit découvrir qui est le meurtrier tout en étant lui même poursuivi. On assiste donc à la même journée à l’issue fatale avec différents points de vue.

La tâche de notre héros se complique car il doit mener son enquête avec les moyens qu’on lui donne c’est-à-dire avec le corps et l’esprit de son hôte.

Au départ on est aussi déboussolé que le personnage car il prend conscience brutalement de son changement de corps. On ne sait plus qui est qui et on est emporté dans un tourbillon de folie en même temps que lui. Il doit s’adapter à son nouveau personnage et à son rang dans la société.

On avance dans le noir et on trébuche en même temps que le personnage principal. L’idée est brillante et machiavélique.

Mais qui est le valet de pied ? 

Nous nous arrêterons là. Nous vous en avons déjà dit beaucoup. Il faut déjà parcourir une centaine de pages sur les 600 avant de comprendre tout ça. Aller plus loin serait un sacrilège.

Le livre vous réserve de nombreuses autres surprises. Les Sept morts d’Evelyne Hardcastle n’est pas forcément facile d’accès au premier abord mais il mérite qu’on s’y accroche.

De toute façon, vous ne pourrez plus le lâcher avant d’avoir découvert ce qui se cache sous le masque du médecin de Peste et qui est le terrible valet de pied. 

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