IDBOOX

IDBOOX Tout savoir sur les livres, les smartphones et la culture high-tech

Deep-Speare une IA se prend pour Shakespeare

Deep-Speare shakespeare

Nous vous parlons bien souvent des interactions entre littérature, écriture, livre et intelligence artificielle. 

Aujourd’hui nous faisons une place à Deep-Speare, une IA qui voudrait se prendre pour Shakespeare.

L’intelligence artificielle (IA) pourrait-elle écrire des sonnets aussi subtiles que ceux de Shakespeare? Telle est la question !

Shakespeare Vs Deep-Speare 50/50

Un algorithme d’écriture de poésie mis au point par des scientifiques a réussi à tromper les personnes essayant de faire la distinction entre des vers écrits par Shakespeare et le robot, et cela a fonctionné  avec un taux de crédibilité dépassant les 50% pour les lecteurs non-experts. 

Cependant, les experts pourraient encore avoir un long chemin à parcourir avant de pouvoir surpasser Shakespeare, ont indiqué les chercheurs.

Des informaticiens de l’Université de Melbourne en Australie et de l’Université de Toronto au Canada ont conçu un algorithme qui écrit de la poésie en tenant compte des règles de cet art.

À certains égards, les vers proposés par Deep-Speare étaient meilleurs que ceux de Shakespeare ont constaté les scientifiques.

Les strophes et les rimes générés par la machine étaient parfois plus précises que dans les poèmes écrits par l’homme.

Cependant, selon les chercheurs, Deep-Speare a encore un long chemin à parcourir avant de pouvoir écrire comme Shakespeare ou comme tout autre poète.

Adam Hammond, professeur adjoint à l’Université de Toronto explique que la plus grande difficulté “est rendre quelque chose de lisible et qui puisse susciter une émotion chez un lecteur ».

La route est longue

Pour concevoir Deep-Speare, les chercheurs ont formé un réseau de neurones utilisant près de 2 700 sonnets à partir d’une bibliothèque numérique gratuite.

L’ordinateur utilise trois modèles – langage, compteur et rimes – et la probabilité de choisir les mots appropriés pour son poème.

Adam Hammond a déclaré qu’il était facile de repérer les versets de l’ordinateur car ils étaient souvent incohérents et contenaient des erreurs grammaticales.

Mais Deep-Speare ne va pas s’arrêter en si bon chemin, il va continuer d’apprendre et qui sait, un jour Peut-être…. Noooooooon on ne le souhaite pas !

Consultez d’autres articles sur l’intelligence artificielle

Source DNA

LEAVE A RESPONSE

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *