Découvrez les écrits traitant de l’Asie dans le regard occidental jusqu’au 18e siècle.

C’est l’expérience passionnante que propose le Musée Guimet jusqu’au 28 mai. 

Lovée sur la mezzanine de la magnifique bibliothèque du Musée national des arts asiatiques – Guimet (MNAAG), l’exposition Caractères d’Asie – Trésors de la bibliothèque est présentée de manière intimiste et propose aux visiteurs de découvrir une partie de la collection patrimoniale constituée par Emile Guimet au cours de ses voyages.

A l’heure du numérique, il est bon de faire connaissance avec les fondamentaux, les supports sur lesquels les hommes d’Asie ont écrit : xylographie sur papier, mais aussi feuilles de palmiers, écorce, laques…

Ce sont ces trésors et bien d’autres qu’on pourra admirer dans l’ambiance feutrée du musée.

Fabriquer un support pour l’écrit des temps jadis

Quand on visite l’exposition Caractères d’Asie – Trésors de la bibliothèque, on se prend à rêver : Et si j’écrivais sur une feuille de palmier.

Un magnifique cartel en papier japonais de l’exposition explique le précédé.

Voici comment on s’y prenait jadis. Il faut tout d’abord couper la palme quand elle est jeune.

Ensuite on la sèche. Puis il faut la bouillir et la faire sécher de nouveau. Enfin, on la met sous un poids en compagnie d’autres palmes et on la ponce. Une feuille ainsi travaillée est appelée « Ôle ».

Cette opération effectuée, on peut commencer à écrire, à graver.

Puis on passe chaque feuille au noir de fumée pour faire apparaître le texte.

Les feuilles seront ensuite percées et reliées par une cordelette. On apposera enfin, deux petites planches qui formeront la couverture du livre.

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