Le gouvernement japonais avait voté une loi en 2012 pour lutter contre le piratage des mangas et des animés. L’heure de la phase active est maintenant arrivée. L’industrie des mangas et des animés est cruciale pour l’industrie du livre au Japon.

Le gouvernement a voté une loi contre le partage de fichiers piratés. Le piratage des mangas représentait 560 milliards de yens l’année dernière (environ 4 milliards d’euros). Les pirates encourent de lourdes charges. Les distributeurs illégaux de mangas et d’animés risquent 10 ans de prison et ceux qui les téléchargent deux ans (lire notre article) .

Le gouvernement japonais travaille avec 15 compagnies et éditeurs pour essayer de ralentir le phénomène. 580 sites dans différents pays ont été mis sous surveillance. La plupart des sites pirates sont basés hors du Japon. Ils sont principalement situés en Chine. La mise en application de la loi sera difficile.

Entre le premier et la fin du mois d’août, les sites contrevenants recevront une demande officielle pour enlever les livres sous copyright. En parallèle, un nouveau site d’offre légale va voir le jour proposant pour quelques yens d’acquérir les 250 mangas et animés les plus impactés par le piratage.

Via : Slashgear