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Chroniques d’une survivante – Le Bataclan son boulet

chroniques d'une survivante catherine bertrand livre bataclanComment parler du livre de Catherine Bertrand, Chroniques d’une survivante

Telle est la lourde charge du chroniqueur qui lit un livre, le pose et doit affronter la page blanche pour en parler à ses lecteurs, sans pathos, ni trémolo…. Alors voici ma chronique en toute humilité.

Le boulet

Catherine Bertrand était au Bataclan, le 13 novembre 2015. C’est une survivante.

Elle n’a pas été blessée physiquement, mais a subi un choc comme un tsunami à l’onde de choc qu’on traîne pendant des minutes, des heures, des jours, des mois, des années.

Entre témoignage et bande dessinée, Chroniques d’une survivante nous emmène dans le douloureux parcours de Catherine, victime de l’attentat.

Après le drame, c’est là que tout commence… Son premier réflexe est de s’isoler, elle pense que plus jamais elle ne pourra réussir à vivre une vie « normale ».

Comme pour challenger son traumatisme, Catherine Bertrand utilise le dessin, les mots et la dérision pour parler du Bataclan dans son carnet dessiné.

S’adressant à « tous les traumatisés de la vie » elle débute son livre ainsi : « Salut j’ai un boulet avec moi… ce boulet il est arrivé à cause du… Bataclan, avant d’avoir mon boulet j’en avais pleins de petits, comme tout le monde…. »

Et l’auteure poursuit au fil des pages, nous entraînant dans sa vie, sa tête, ses émotions, son combat pour essayer d’atteindre un jour …la résilience.

Avec humour et cynisme, elle dessine et écrit de façon acharnée comme un exécutoire, elle se livre pour tenter de se délivrer un peu.

Appelles-moi quand tu veux

Chroniques d’une survivante est un livre fort, émouvant, tellement triste mais en même temps très porteur car sans s’en rendre compte, elle envoie un message de courage, inouï, dynamique, comme une bouteille à la mer !

Alors quand on lit ces pages, nous aussi on a des larmes bloquées dans notre cerveau… en pensant à Catherine, à ceux qui ne sont plus là, aux handicapés à vie, aux traumatisés, on sent alors monter, non pas la haine, mais une force qui veut se rendre direct à la case VIE.

Appelles-moi quand tu veux Catherine (sic)

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