Le manga Mon fils semble avoir été réincarné dans un autre monde est édité chez Mana Books. C’est une vraie pépite.

Ne vous fiez pas au titre de ce manga. Les plus farfelus cachent parfois de vraies pépites. C’est le cas ici. L’histoire est de Kanemoto et les dessins de Hikari Shibita.

 Mon fils semble avoir été réincarné dans un autre monde  est à classer dans le genre Isekai. Cette histoire est centrée sur la vie quotidienne avec quelques références à la Fantasy et aux codes des manga en général.

Il n’y a pas de combat, pas de monstres, ils ne sont que des prétextes pour raconter l’histoire de deux âmes perdues.

De quoi parle Mon fils semble avoir été réincarné dans un autre monde ?

Dobara est un Otaku. Il a 35 ans et travaille dans un bureau. Sa vie est chamboulée lorsqu’il croise Moi Hayam une ancienne camarade de classe qu’il n’a pas vue depuis 17 ans. Elle a perdu son fils et elle est persuadée qu’il continue de vivre dans un des mondes fantastiques qu’il lisait dans les manga.

C’est une histoire pleine de sensibilité mais aussi de souffrance. Ces deux êtres que tout oppose vont se rapprocher à travers les manga et les Light Novel pour des raisons très éloignées.

Dobara est introverti et ne sait pas communiquer avec les autres. Mio Hayama refuse la mort de son fils et se réfugie dans une autre réalité. Elle veut d’abord que Dobara la tue pour qu’elle se réincarne auprès de son fils puis leur relation va évoluer au fil des pages. Ils vont se découvrir l’un l’autre en essayant de panser leurs plaies.

Une plongée dans la vie quotidienne au Japon

Cette histoire traite de nombreux sujets avec beaucoup de finesse comme la mort, les relations sociales, les rapports humains, etc. C’est riche et amené avec délicatesse à travers le prisme de la passion des manga.

Cela nous permet également de découvrir des scènes de la vie quotidienne au Japon et les codes très particuliers de ce pays. Il y a notamment une scène très parlante dans les transports en commun.

L’auteur ajoute un degré d’analyse et d’originalité avec certaines scènes où Dobara est déconcerté par ce que les gens ne réagissent pas comme dans un Light Novel.

Un mot sur les dessins. La ligne est claire et ils sont centrés sur les personnages ce qui donne encore plus de force au récit.

« Mon fils semble avoir été réincarné dans un autre monde » est une belle découverte, pleine de sensibilité.
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