« La vie en relief » est le tout nouveau livre signé Philippe Delerm. Ce n’est ni un roman, ni une réelle autofiction.
L’auteur, nous livre ses pensées et prend son temps. « Je ne suis pas de mon temps, je suis de tout mon temps ».
Chapitres courts, textes intenses des instantanés littéraires
Comme un kaléidoscope, « La vie en relief » (ed. Seuil) tourne, tourne sur divers sujets, la vie et les petites choses qui nous construisent au fil du temps.
Philippe Delerm les pose là, à discrétion. On lit son ouvrage de façon linéaire pour chaque étape de la vie, si on en a envie ou, au contraire, de façon anarchique. Pour ma part je l’ai plutôt picoré.
Chaque chapitre est court. Chacun d’entre eux dépeint un moment, une réflexion, un souvenir, la vie, la mort, les odeurs, les goûts. Inutile de lire cet ouvrage comme un sacerdoce. On prend ce que l’on veut, on laisse ce qui nous attire moins. On en pense ce qu’on en pense, se laissant porter au fil des pages par l’art de décanter à la Delerm.
La vie en relief est construite de petits moments, qui nous forgent au fur et à mesure que le temps passe, que la vie avance. Ces strates ne s’accumulent pas, elles se multiplient, ouvrant le champs des possibles. Alors plutôt que de voir la vie en rose, ou en noir, l’auteur choisit de la voir et de la partager en relief, comme une invitation.
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