Françoise Nyssen, ministre de la Culture, a présenté lors d’une conférence de presse, son budget dans le cadre du projet de loi de finances pour 2018.
Le budget 2018 pour la culture s’élève à 10 milliards d’euros en 2018.
Les crédits budgétaires du ministère seront confortés par rapport à 2017 : ils s’établiront à 3,6 milliards d’euros, en hausse de 24 millions d’euros.
Les Six priorités pour la culture
Françoise Nyssen a détaillé à cette occasion, les six priorités de son action pour la culture.
La ministre, veut orienter le service public culturel vers une nouvelle frontière, « celle de la confiance et de l’innovation ».
Voici les 6 priorités fixées en guise de feuille de route
– l’accès de tous à la culture, qui commence par l’école : la culture doit être au cœur du nouveau modèle de l’école de la confiance que le Gouvernement souhaite bâtir ;
– la vie culturelle de proximité : le ministère portera son engagement dans les territoires un cran plus loin, à l’échelon local, pour toucher les citoyens qui sont éloignés de l’offre culturelle ;
– l’Europe : la culture doit être l’un des vecteurs clés de sa refondation ;
-le soutien à la création et aux artistes et la préservation du modèle français de diversité culturelle ;
– le soutien à l’indépendance, au pluralisme et au dynamisme des médias et de l’audiovisuel public ;
-l’engagement de réformes structurelles.
Détail du budget
-les crédits budgétaires du ministère seront confortés par rapport à 2017 : ils s’établiront à 3,6 milliards d’euros, en hausse de 24 millions d’euros ;
-les ressources publiques affectées à l’audiovisuel public s’élèveront à 3,9 milliards d’euros, avec une économie de 36 millions par rapport à 2017, ce qui représente moins de 1% de ce budget ;
-les dépenses fiscales en faveur de la culture et des industries culturelles et créatives atteindront 1,6 milliard d’euros, en augmentation de 36 millions d’euros ;
-le budget consacré au cinéma, à la production audiovisuelle et aux jeux vidéo – à travers le Centre national du cinéma et de l’image animée – sera de 724 millions d’euros, en hausse de 17 millions d’euros ;
-les autres taxes affectées – pour le Centre national du livre, le Centre national de la chanson, des variétés et du jazz, et l’Association pour le soutien au théâtre privé – s’établiront à 93 millions d’euros.