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Dépôt légal 2017– L’autoédition est toujours tendance

isbn dépôt légal

La Bibliothèque nationale de France (BnF) a publié la septième édition de l’Observatoire du dépôt légal pour l’année 2017. 

Ce rapport vise à faire le point sur les divers documents de toute nature édités, importés ou diffusés en France.

Bien entendu, ce rapport concerne largement les livres déposés en 2017 à la BnF  (livres disposant d’un numéro ISBN).

Premier constat, en 2017, le dépôt légal a de nouveau franchi le seuil des 80 000 livres imprimés (81263 pour être précis) déposés.

Parmi la myriade des données dévoilées dans ce rapport, une large part est faite à l’autoédition de livres.

C’est une véritable tendance qui s’installe et prend de l’ampleur.

Observatoire du dépôt légal – La vigueur de l’autoédition

Dans son rapport de 82 pages, l’Observatoire du dépôt légal pointe de façon importante l’autoédition, qualifiant même ce secteur de vigoureux.

Autrement dit, s’il était encore nécessaire d’en faire la preuve, le phénomène de mode raillé par certains il y a quelques années n’en est pas un.

L’autoédition est un secteur de l’industrie du livre à part entière.

Le rapport note, qu’en comptabilisant à la fois les auteurs autoédités et les ouvrages publiés à compte d’auteur ou par des prestataires de tirage à la demande, on estime que ce secteur représente environ 17 % des titres, soit à peu près la même proportion qu’en 2016 (après avoir atteint 10 % en 2010).

Autre chiffre intéressant, 2017, 1210 primo-déposants autoéditeurs ont été comptabilisés, soit 45 % des nouveaux déposants.

Dans le rapport de 2016, près d’1 livre sur 5 au dépôt légal était autoédité.

La progression des auteurs KDP

Dans le rapport de l’Observatoire du dépôt légal, on note également ce passage.

Le trio de tête du palmarès des déposants les plus importants en nombre de dépôts reste le même depuis plusieurs années :
Édilivre, suivi par l’Harmattan, puis Hachette. On retrouve ensuite Gallimard, puis, devant France Loisirs et Le Grand livre du mois, un autre éditeur à compte d’auteur : Books on Demand (BOD), en nette augmentation depuis trois ans. Se côtoient donc, au sein des 10 premiers déposants, grands groupes éditoriaux traditionnels, maisons d’édition à compte d’auteur et clubs de livres. Un peu plus loin dans la liste, en 17e position, on note la progression de Createspace, service d’auto-publication d’Amazon, de plus en plus utilisé par les autoéditeurs français.

Si nous ne commenterons pas les différents profils cités, la mention de CreatSpace d’Amazon mérite un arrêt.

Ce qu’il faut savoir, c’est que les livres enregistrés sous le sceau KDP étaient placés en 31ème position en 2016, ils passent, en 2017, en 17ème position.

En effet, le service d’autoédition d’Amazon KDP, n’a jamais incité les auteurs à prendre un numéro ISBN pour la publication d’un livre.

Toutefois, la montée en puissance des auteurs Amazon dans le TOP des déposants démontre plusieurs choses. 

Les livres publiés sur KDP font de plus en plus l’objet d’un ISBN propriétaire par l’auteur.

Les différents messages passés par les professionnels de l’autoédition lors des formations pour les auteurs indés commencent donc à être entendus.

Les auteurs indés ou auto-éditeurs font la démarche de prendre un numéro ISBN pour chacune de leurs publications. 

Ce que ce chiffre signifie également, c’est que les auteurs sont de plus en plus nombreux à publier leurs livres au format papier et non plus uniquement en ebook.

En effet, jusqu’à présent, la BnF ne comptabilise pas les livres au format ebook.

Seuls les publications de livres imprimés sur papier sont prises en compte dans les chiffres transmis par l’Observatoire du dépôt légal.

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