Ebooks : les éditeurs américains recrutent !

recrutement-ebooks-IDBOOXLe mois dernier, 80 cadres supérieurs des plus grandes maisons d’édition américaines se sont rencontrés dans un hôtel de Manhattan pour s’entretenir sur le déclin du livre imprimé l’essor du livre numérique et les nouveaux défis inhérents à la nouvelle réalité du marché.


Les éditeurs traditionnels voient leur industrie mutée avec l’arrivée du Kindle, de l’iPad, du Nook et des autres tablettes de lecture.  L’Association of American Publishers a d’ailleurs annoncé récemment que le livre électronique dépassait en nombre de ventes tous les formats imprimés, enregistrant une croissance de 202% vs 2010.

Recruter !
Afin de répondre à la demande croissante des lecteurs, les éditeurs américains procèdent à des recrutements massifs de nouveaux profils : ingénieurs, développeurs, spécialistes de bases de données, web designers…
Ils doivent, selon eux, intégrer les chaines de production en interne, notamment pour la création de livres numériques enrichis et le développement d’applications.
15% des éditeurs se seraient donc engager dans l’embauche de nouvelles compétences pour répondre au défi du numérique.
Charlie Redmayne,  vice president d’HarperCollins a déclaré pendant cette conférence, que sa Maison était en train de trouver le « Happy mix » entre le recrutement de nouveaux salariés high tech et la formation du personnel déjà en place. 13 personnes auraient déjà été embauchées par HC.
Le représentant de Random House a quant à lui confié que sa firme était à la recherche de candidats de type ingénieur mais avec une fibre éditoriale et marketing.
McGraw-Hill a annoncé avoir augmenté ses équipes de 50% pour répondre au défi du numérique.

Qui dit nouveaux profils dit salaires en conséquence
Néanmoins, un problème important émerge, la rémunération de ces supers salariés. L’édition n’a pas les moyens de payer ce type d’employés.  Pour exemple on propose dans le monde de l’édition à un développeur un salaire de 61K$ par an, un profil équivalent chez Google par exemple gagne 9000 $ de plus. Un directeur informatique émarge à  66.200 $ tandis qu’une société comme Oracle leur en propose 84.900$. Il va donc falloir que les éditeurs sachent apprivoiser les nouvelles recrues et surtout les garder !
Autre écueil pour les éditeurs traditionnels, l’arrivée de pur players, ces éditeurs qui publient 100% de leurs livres en numériques et qui sont organisés dès le départ pour accueillir ces nouveaux défis.

Pour ne pas se faire dépasser par les évènements, ces éditeurs ont compris qu’il fallait anticiper, avoir un coup d’avance et se préparer sérieusement pour les 10 années à venir.

Source : itjobsfins.com

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