Un nouvel amendement à la loi Lang sur le prix unique du livre signe l’arrêt des frais de port gratuits pour les livres pour les librairies en ligne. Voté à l’unanimité à l’Assemblée jeudi (lire notre article détaillé) cette décision remet en question les règles du ecommerce.
Amazon France n’a pas tardé à réagir en fustigeant la décision la jugeant discriminatoire. Dans un communiqué transmis à l’AFP, le libraire en ligne déclare : « Toute mesure visant à augmenter le prix du livre pénaliserait d’abord le pouvoir d’achat des Français et créerait une discrimination pour le consommateur sur Internet. »
Pour le cybermarchand, cette mesure “risque également de ne pas être neutre sur la diversité culturelle” et estime que les petites maisons d’édition pourront en pâtir.
Amazon France estime aussi que “l’impact sera le plus important à la fois sur le fond de catalogue et pour les petits éditeurs, pour qui internet peut représenter une large part de leur activité”.
Sandy, je ne vois pas en quoi il serait “horrible” de préférer une livraison postale, plutôt que de se déplacer??
Comme je l’ai déjà dit dans un commentaire sur le même sujet, il n’y a pas de librairie dans ma commune, pas parce qu’elle a fermé à cause d’internet, mais parce qu’il n’y en a jamais eu depuis que j’y vis (environ 25 ans). Je commande donc régulièrement sur Internet, parce que c’est souvent moins cher, et toujours plus pratique!
“Qu’est-ce que ça va changer ???
Vous croyez que les habitués d’Amazon vont se rendre chez le libraire du coin pour gratter 5% ???
(qu’ils perdraient avec les frais de déplacement…)”
Alors la race humaine serait définitivement horrible. Si les gens ne sont pas capable de bouger leurs culs de chez eux pour acheter des livres autre que par internet, c’est que vraiment il y à un gros problème.
Qu’est-ce que ça va changer ???
Vous croyez que les habitués d’Amazon vont se rendre chez le libraire du coin pour gratter 5% ???
(qu’ils perdraient avec les frais de déplacement…)
Ca ne va rien changer, de nombreuses librairies seront toujours non rentables et devront un jour ou l’autre fermer.
Il restera quelques librairies, les grandes surfaces et internet.
Si on souhaitait un coup de pouce de l’état pour le livre numérique eh bien le voilà.