Albin Michel a annoncé officiellement qu’il rejoignait la liste des éditeurs français qui ont signé un accord avec Amazon. Après Flammarion et certainement d’autres à venir, Albin Michel succombe à la force de vente de la firme de Jeff Bezos et au Kindle.
La maison d’édition souligne dans un communiqué sa volonté de poursuivre ainsi sa « politique volontariste pour rendre disponibles nouveautés et ouvrages du fonds à travers l’ensemble des canaux de vente, en France, en Europe et au Canada ». « Avec le Kindle d’Amazon, les éditions Albin Michel complètent la disponibilité de leurs ouvrages numériques déjà présents dans plus d’une trentaine de librairies en ligne ainsi que sur l’iBookstore d’Apple »
Cet accord est-il une surprise ? Pour déterminer quel éditeur a signé un accord avec Amazon, il suffit d’égrainer la liste des auteurs cités dans le communiqué de presse annonçant la sortie du Kindle en France ou encore la listte des meilleures ventes d’ebooks Kindle. En tête, on peut y découvrir le nom de Katherine Pancol, auteur édité chez Albin Michel. Les livres numériques de l’éditeur sont bien présents sur le Kindle Store français. Une requête dans le moteur de recherche de la boutique permet de faire ressortir un catalogue de 528 pages. Preuve que nous sommes bien en France, chaque ebook porte la mention « Ce prix a été fixé par l’éditeur ».
D’autres éditeurs n’ont pas encore officialisé leur partenariat avec le cybermarchand et pourtant ils sont bien présents dans le KindleStore : Fayard, Lattes, Stock, Gallimard….
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Source : AFP
Même si le nouveau Kindle était vivement attendu par le grand nombre d’utilisateurs de la tablette tactile, nombreux déplorent que rien ne soit fait pour limiter les publicités diffusées. En effet, si le produit affiche un tarif particulièrement préférentiel dans sa gamme, ceci indique qu’Amazon récupère des bénéfices sur les publicités payées par les annonceurs.
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