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La lecture à haute voix, la Scelf ne gérera plus le dossier

lecture voix haute

On se souvient du tollé provoqué en janvier 2018 au moment de la Nuit de Lecture sur la taxation de la lecture à haute voix. (lire nos articles)

Après plusieurs mois de discussions, la Scelf a annoncé par communiqué qu’elle se retire définitivement du dossier de la gestion collective des lectures à voix haute et renonce à percevoir les droits sur celle-ci.

La Société civile des éditeurs de langue française écrit : « Faute d’accord entre l’ensemble des parties quant au champ de perception de la Scelf au titre des lectures à voix haute, celle-ci a décidé de mettre un terme à la perception de ces droits à un niveau collectif ».

En début d’année, la ministre de la Culture, Françoise Nyssen avait elle-même pris partie contre le prélèvement auprès des bibliothèques et associations pour la lecture à haute voix lors des manifestations culturelles.

A compter du 1er septembre 2018, la décision de taxer ou pas la lecture publique “relèvera donc désormais de la compétence de chaque éditeur”. Ils sont « libres d’appliquer leur propre politique de perception » explique le communiqué.

Précisant que « Cette décision, ratifiée par le Conseil d’administration de la Scelf et l’assemblée générale du 15 juin dernier, prend effet à compter du 1er septembre 2018 ».

Mise à jour 3/07 voici la réaction des professionnels suite au communiqué de la Scelf 

Les associations représentant les auteurs, les bibliothécaires et les organisateurs de manifestations littéraires prennent acte du communiqué publié par la SCELF et de sa décision de mettre un terme à la perception des droits au titre des lectures à voix haute « à un niveau collectif ». […]

La SCELF, comme le souligne son communiqué, a décidé que l’exploitation du droit de lecture publique et de représentation relèvera donc « de la compétence de chaque éditeur » ou de l’auteur lorsque celui-ci a gardé ou repris ce droit.

Nous rappelons que les lectures publiques, comme leurs éventuelles autorisations à titre gratuit, s’inscrivent dans le cadre légal du droit d’auteur, et réaffirmons que les décisions qui concernent le droit d’auteur et les droits d’auteurs ne peuvent pas se prendre contre l’avis des auteurs.

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