« Nous ne vendrons plus nos livres sur Amazon » déclarent une cinquantaine d’éditeurs dans un communiqué.
La grogne monte de nouveau envers Amazon. Régulièrement le géant du web est la cible de contestations. En plein confinement et alors que les librairies sont fermées, (lire nos articles) un collectif d’une cinquantaine de petits éditeurs et diffuseurs ont annoncé qu’ils ne vendent plus leurs livres sur Amazon.
Ces éditeurs sont considérés comme des maisons de petites tailles et sont indépendantes des grands groupes. Parmi les signataires : Hobo Diffusion, Éditions Divergences, Éditions la Tempête, Nada éditions, Éditions du commun, L’œil d’or, Les Éditions sociales, La Dispute, Éditions Grevis, Éditions Ixe, La Lenteur, Le Monde à l’envers…
Des phrases chocs envers Amazon, les iA et la connexion à outrance
Le communiqué reprend tout du long ce mantra : « Nous ne vendons plus nos livres sur Amazon ».
Chaque paragraphe défend une idée, comme : « Son monde est à l’opposé de celui que nous défendons. Nous ne voulons pas voir les villes se vider pour devenir des cités-dortoirs hyperconnectées. Amazon est le fer de lance du saccage des rapports humains et de l’artificialisation de la vie. Nous devons, sans attendre, boycotter et saboter son monopole. »
Ou encore : « . Nous ne voulons pas remplacer les conseils d’un·e libraire par ceux d’un algorithme, ni collaborer à un système qui met en danger la chaîne du livre par une concurrence féroce et déloyale. »
Et pour conclure les éditeurs lancent un appel. «Nous appelons l’ensemble des maisons d’édition et acteurs·rices de la chaîne du livre à nous rejoindre dans cet engagement. »
A l’heure où nous écrivons cet article, Amazon n’a pas commenté la nouvelle.