A l’occasion du salon Livre Paris, la SCAM et la SGDL publient le 7ème baromètre des relations entre auteurs et éditeurs.
1200 auteurs ont répondu à cette enquête. Le volet précédent avait été publié en 2015.
C’est l’occasion de voir si les relations se sont améliorées. Selon les nouveaux chiffres, les relations entre auteurs et éditeurs sont moins satisfaisantes, les points liés aux contrats ont quant à eux évolués.
Relations auteurs / éditeurs chiffres clés
29% des auteurs ne sont pas satisfaits des relations qu’ils ont avec certains ou la majorité des éditeurs avec qui ils travaillent.
20,2 % déclarent des relations satisfaisantes ou excellentes avec la majorité de leurs éditeurs et 20 % avec tous leurs éditeurs.
Autre chiffre, 44% des auteurs estiment que leur situation matérielle s’est dégradée et 8% pensent qu’elle s’est ameliorée.
A noter, que le point d’achoppement ne se situe pas tant sur les contrats mais plutôt sur la reddition des comptes, la diffusion et la promotion des livres (42 % en 2018, contre 49 % en 2015).
Les auteurs ont très majoritairement plusieurs éditeurs au cours de leur vie d’écrivain : 2 à 5 éditeurs pour la moitié d’entre eux (48 %), entre 6 et 10 pour un quart d’entre eux (26 %) et même plus de 10 pour 17 % des auteurs.
Ils ne sont que 10 % à n’avoir eu qu’un seul éditeur pour toutes leurs publications.
A propos des contrats, la SCAM note que concernant les droits papiers, 36% des auteurs déclarent que leurs contrats ne sont que parfois clairs et explicites, et 17% qu’ils ne le sont que rarement ou jamais.
Ce taux de satisfaction pour les droits papiers (47%), chute pour les droits numériques (20%) et pour les droits dérivés (18%).
Sur la rémunération les chiffres ne sont pas non plus très encourageants. En effet, la rémunération s’élève en moyenne pour l’exploitation papier à 7,2% et pour l’exploitation numérique à 11,1%.
Vous pouvez consulter intégralité du 7e baromètre ci-dessous