Le groupe Vivendi (Editis) est autorisé par l’Europe à racheter le groupe Lagardère dont Hachette Livre.

Le numéro 2 de l’édition va donc prendre le contrôle du numéro un de l’édition française après des mois d’attente et de questions.

Si Vivendi acquiert Hachette ce n’est pas sans conditions fixées par Bruxelles. Pour éviter le monopole, Bolloré s’est engagé à se séparer de plusieurs sociétés : le magazine Gala, les éditions Nathan, Robert Laffont, Pocket et Le Robert, 50 maisons d’édition au total.
Autrement dit, pour obtenir Hachette, Vivendi accepte de vendre Editis.

La Commission européenne a estimé dans un communiqué que les titres cédés “constituent une activité viable qui permettrait à un acheteur potentiel de concurrencer de manière effective” Lagardère/Vivendi suite à la fusion. “La décision de la Commission est subordonnée au respect intégral des engagements contractés”.

De son côté, le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky s’est porté acquéreur d’Editis. Toutefois, il devra attendre une décision ultérieure des autorités européennes de la concurrence.

En effet, la mise en œuvre des cessions sera contrôlée “par un mandataire indépendant sous la supervision de la Commission”. Celle-ci évaluera aussi “l’adéquation des acheteurs” dans le cadre d’une procédure d’approbation distincte.
En 2018, Vivendi avait acheté Editis pour 900 millions d’Euros.
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