Le financement participatif a le vent en poupe. Le livre papier ou numérique n’y échappe pas. A l’occasion du festival d’Angoulême, les Editions Sandawe publient les résultats d’une enquête sur le crowdfunding dans le secteur de la bande dessinée.

Cette étude a été réalisée auprès de 1153 personnes amateurs de BD et n’hésitant pas à s’impliquer dans des opérations de financements participatifs. 

Le résultat est impressionnant, portait-robot d’un « édinaute » !

Ils sont fans de BD. La majorité de ces« financeurs» ont déjà investi entre 100 € et 500 € dans un projet BD, mais près d’un cinquième ont largement dépassé ces sommes, allant jusqu’à plusieurs milliers d’euros.

IIs sont convaincus à 60% que le crowdfunding pallie des lacunes de l’édition traditionnelle, dont il est l’intervenant complémentaire.
Ces investisseurs du 21 ème siècle sont en train de changer la face de l’édition BD et le rapport lecteur-auteur-éditeur.
Selon cette enquête, les fans de BD se considèrent comme de simples lecteurs, des mécènes et ne s’immiscent ni dans le travail de l’auteur, ni dans celui de l’éditeur.

Ils aiment les projets de qualité et acceptent avec plaisir les contreparties proposées : planches dédicacées, éditions collectors etc.
Par contre, ils sont peu attirés par les projets tout numériques.

Les éditions Sandawe, sont financées par les internautes ou les « édinautes » comme ils aiment les appeler.
Patrick Pinchart, Fondateur-Associé et Directeur Editorial fait le bilan : « Avec 800.000 € investis par les internautes depuis sa création et un panier moyen de 350 € par édinautes, Sandawe est aujourd’hui leader de cette catégorie et montre que le financement participation se pose dorénavant comme un nouveau modèle économique pour la bande dessinée. »

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