La Hadopi a publié ses carnets de consommation des biens et services culturels dématérialisés. Les 5 985 répondants ayant correctement rempli en ligne ces carnets pendant 7 jours ont été invités à qualifier la nature de cette consommation, selon les usages et les supports utilisés.
Parmi les constats notables, deux tiers des répondants n’achètent pas d’œuvres dématérialisées à l’unité. Près d’un consommateur sur deux déclare disposer d’un abonnement mais seulement un tiers d’entre eux le paye.
Toutefois, la notion d’abonnement est floue puisque certains estiment que par exemple Facebook est un abonnement gratuit.
Concernant les livres numériques et les bandes dessinées numériques, (2 à 3 œuvres par consommateur et par semaine sont consommées, selon le mode d’accès).
La consommation illicite est à peu près équivalente à la consommation licite, pourtant nettement marquée par des plateformes proposant leur propre liseuse électronique comme Amazon et son Kindle ou la Fnac et la Kobo, iTunes étant aussi très souvent cité probablement grâce à la lecture sur smartphones et tablettes. Les œuvres françaises sont surreprésentées parmi les livres consommés (40 à 46%).
Autre chiffre intéressant, 9% des français déclarent lire en streaming sur des plateformes de type Youboox ou Youscribe. Quant aux actes de téléchargement le livre et la BD concerne 7% des répondants.
Sur la consommation des biens culturels par semaine, le livre lu en streaming atteint le chiffre de 2.35, les livres téléchargés 3.02.
De manière générale et transverse à tous les types de biens culturels, l’accès gratuit sans abonnement est privilégié. Le paiement concerne davantage les téléchargements (avec une préférence pour le paiement à l’unité), avec 24% des morceaux de musique ou 30% des jeux vidéos consommés durant la semaine étudiée.
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