KPMG a publié une étude très complète sur l’offre d’ebooks en France. Parmi les données intéressantes on note que 6 maisons d’édition sur dix ont pris le virage numérique (62,5 %).
Autre information qui mérite d’être mentionnée suite aux débats houleux d’il y a quelques années, 97,1 % des éditeurs disposant d’une offre numérique, estiment que les ebooks ne cannibalisent pas les ventes papier.
Les éditeurs sont désormais convaincus du numérique : 65,2 % des maisons d’édition disposant déjà d’une offre dans ce domaine prévoient que le livre numérique représentera plus de 15 % du marché du livre en France à l’horizon 2020. 56,3 % des éditeurs papier partagent cette opinion. Dans la suite logique, 57,2 % des éditeurs qui ne proposent pas d’ebooks à leurs lecteurs prévoient de passer le cap prochainement.
Concernant le piratage, il a la dent dure puisque 71,4 % des éditeurs ont opté pour une solution visant à lutter contre le piratage (type Adobe 43,2 % ou marquage 36,4 %).
Sur le prix des ebooks, 74.3% des sondés déclarent pratiquer une décote vs le prix du papier.
Le poids des ventes de livres numériques est plus ou moins important en fonction de la taille de la maison d’édition :Pour les plus petites maisons d’édition, le montant annuel des ventes numériques est majoritairement compris entre 10 et 100 K€.
Pour les éditeurs dont le CA est compris entre 5 et 20 M€,et pour la moitié de ceux dont le CA est entre 20 et 50 M€ le montant annuel des ventes est entre 100 K€ et 500 K€.
Pour un quart des grandes maisons d’édition, le montant annuel des ventes numériques dépasse les 3 M€.
Pour 97.1% des éditeurs les ventes de livres numériques s’ajoutent aux ventes de livres imprimés. Pour 42.1% la proportion est située entre 1 et 2% et pour 31.6% des maisons la part du numérique est comprise entre 2 et 4%.
Lire d’autres études sur le livre numérique
Il me semble qu’il y a une petite confusion entre le fait de lire des livres sur tablettes numeriques et publier plus de romans d’inconnus. Pour l’instant c’est surtout des romans d’auteurs confirmes qui sont mis en ligne. Pour le reste les gens sont encore tres reticents a payer meme des petites sommes pour lire des romans d’auteurs inconnus et refuses par les maisons d’edition normales. Ils preferent telecharger des livres gratuits qui existent par milliers sur des centaines de plateformes online, ou des classiques qui sont sortis des copyrights. Bien sur il y aura toujours l'”exception” qui conforme la regle du roman decouvert online et publie sur papier, mais c’est tres marginal pour le moment