L’Ecole Polytechnique de Lausanne (EPFL) a réussi une prouesse technologique formidable !
Une équipe de scientifiques a scanné les pages d’un livre scellé à la cire depuis le XIVe siècle et à en lire le contenu.
Catharuçia Savonario Rivoalti, une vénitienne, publie en 1351 ses derniers vœux dans un livre qu’elle a scellé à la cire.
Celui-ci n’a jamais été descellé. Toutefois, grâce au travail réalisé par les chercheurs de l’Ecole Polytechnique de Lausanne, son contenu a pu être enfin découvert.
Les scientifiques ne savent pas pourquoi les sceaux de ces écrits n’ont jamais été rompus, mais ils ont pu en découvrir le texte grâce à la tomographie à rayons X.
Les physiciens à l’origine de cette fabuleuse découverte expliquent qu’à l’époque les encres utilisées contenaient du fer.
Aujourd’hui, les rayons X ont pénétré le métal et ont pu scanné l’intégralité du texte de Catharuçia Savonario Rivoalti sans l’ouvrir.
Fauzia Albertin a participé à cette découverte, elle explique : « Grâce à l’usage d’encres à base de fer qui ont été employées en Europe pendant plus de 1000 ans, nous avons pu lire un texte à l’intérieur d’un document scellé […] la tomographie à rayons X est la solution pour la préservation d’un tel héritage tout en faisant la lumière sur un pan de l’histoire européenne. »
L’histoire ne dit pas si les curieux pourront découvrir ce texte inédit prochainement.