Cecilia Bembibre et Matija Strlič, toutes deux chercheurs à L’institute for Sustainable Heritage de l’University College London (UCL), se sont données une mission, décrire au mieux l’odeur des livres anciens.
Elles ont publié un document qui se penche sur le rôle de l’olfaction dans le patrimoine.
Pour les scientifiques l’identification des odeurs de livres a une valeur historique permettant d’explorer comment la science du patrimoine peut contribuer à la compréhension des livres et à leur préservation.
Elles ont établi pour cela, une Historic Book Odour Wheel (une roue des arômes de vieux livres) qui ne cesse d’être un travail en cours.
Pour mener leurs recherches, les chercheurs ont notamment recueilli les réactions des visiteurs venus dans deux bibliothèques londoniennes en leur demandant de décrire l’odeur des livres.
Les personnes interrogées à l’aveugle ont eu des réactions étonnantes pour certaines ces vieux livres avaient une odeur de “moisi” ou “boisée”, ou encore “sucrée”, d’autres avaient le sentiment d’être dans la chambre de leur grand-mère ou encore de sentir une chaussette.
Avant de recueillir les verbatims des personnes sondées, les universitaires ont également travaillé dans la maison Knole House, où l’écrivain Vita Sackville-West a passé son enfance.
Elles ont capturé les odeurs des livres, de gants, de vinyls, de la cire des parquets.
Le document des deux scientifiques se trouve ici .
Source : The Times