La Bibliothèque de New-York prête des cravates

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Les bibliothèques se diversifient. Aujourd’hui on ne prête pas que des livres. Liseuses, tablettes, ordinateurs, les activités des bibliothèques évoluent. 

La bibliothèque de Riverside, une antenne de la New-York Public Library vient de proposer au public une nouvelle initiative.

Elle prête des cravates et des sacs. L’idée est loin d’être saugrenue et fait partie d’un projet à part entière.

Des cravates et des sacs pour innover

Si la New-York Public Library a décidé de prêter ces accessoires ce n’est pas pour lancer sa ligne de mode.

Cette initiative répond à un besoin. Celui des personnes qui recherchent un travail, des étudiants qui n’ont pas toujours les bons codes vestimentaires pour passer des entretiens ou un examen.

C’est une jeune bibliothécaire qui a proposée l’idée dans le cadre du Projet d’innovation de la bibliothèque, un programme qui permet aux membres des bibliothèques de suggérer des idées et des solutions aux problèmes rencontrés.

Après une période d’examen de l’idée, le personnel a désigné le projet comme gagnant et la mise en application n’a pas tardé.

Un prêté pour un rendu

Grâce au financement de la Charles H. Revson Fondation, qui parraine le projet d’innovation, la bibliothécaire a acheté 12 sacs à main et porte-documents.

Les cravates et les nœuds papillon ont été donnés. Et pour faire connaitre cette nouvelle activité, la bibliothèque a publié quelques annonces : « Si vous cherchez à vous habiller pour un entretien d’embauche, un mariage, une audition, une remise des diplômes, un bal de promo ou tout autre événement officiel, la bibliothèque Riverside peut vous aider“.

Comme pour les livres, les emprunteurs sont invités à rendre les objets prêtés.

Les usagers de la bibliothèque ayant des amendes de moins de 15 $ sont admissibles pour emprunter les cravates et les sacs pour une période de trois semaines.

S’ils retournent un article en retard, une amende de 25 cents s’applique jusqu’à ce que l’amende atteigne 12 $.

Après cela, l’article est considéré comme perdu et l’emprunteur doit le remplacer.

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Via Washington Post

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