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Ebooks : ePagine publie son premier roman

Les-dimanches-de-Jean-Dezert-ebook-IDBOOXePagine, le libraire 100% numérique, publie son premier livre numérique de littérature: «Les dimanches de Jean Dézert» de Jean de La Ville de Mirmont (ePub sans DRM). Pour le lancement de l’ouvrage, l’équipe a choisi de l’offrir à toutes celles et ceux qui ont choisi d’ouvrir un compte ePagine pour soutenir une entreprise au service de la librairie indépendante francophone.
Le livre est gratuit et sera disponible dans les prochains jours dans les librairies partenaires.

Alors nous nous sommes demandés si cet acteur majeur du numérique en France avait, comme le fait Amazon, vocation à se transformer en éditeur.
Pour le savoir, nous avons posé la question à Stéphane Michalon, directeur de la librairie, sa réponse est sans ambiguïté et l’idée renoue avec des concepts que l’on a tendance à oublier : « Epagine a toujours eu comme nom officiel Epagine publications numériques. Non on ne se transforme pas vraiment en éditeur. Ce n’est pas notre métier, mais à partir des savoir-faire de l’équipe notamment ceux dont le nom apparaissent en dernière page du livre c’est à dire, Sébastien, Christophe, Damien, Karen, et Xavie. Nous voulons fabriquer de temps en temps des exclusivités afin d’une part de montrer notre savoir-faire et d’autre part pour remercier les clients de notre librairie . Ni plus, ni moins que dans le même esprit de certains libraires, souvent des anciens de l’association L’Oeil de la Lettre, qui régulièrement fabriquent encore  ou fabriquaient des livres spécimen offerts seul ou en coédition  avec leurs éditeurs amis. Ou bien, si on remonte encore plus loin dans le temps, comme dans l’esprit des anciens clubs de l’après-guerre, mais de nos jours ce serait forcément de la coédition. »

Si vous désirez télécharger ce livre numérique, « Les dimanches de Jean Dézert » en exclusivité, il ne vous reste qu’une chose à faire, créer un compte pour le télécharger en quelques clics sur n’importe quel support !

 

Pour en savoir plus sur le roman voici la présentation faite par ePagine :
« Peut-être parce qu’il n’a pas cherché à « faire carrière » en littérature, Jean de La Ville de Mirmont, mort au front en 1914 à quelques jours de son vingt-huitième anniversaire, est aujourd’hui beaucoup moins connu que Louis Pergaud, Alain-Fournier ou Charles Péguy, victimes eux aussi de la Première Guerre mondiale. Et pourtant, pour tous ceux qui l’ont lu, Les Dimanches de Jean Dézert figure parmi les romans les plus surprenants du début du XXe siècle. Remis au goût du jour par Bernard Grasset en 1929, puis redécouvert par Michel Suffran dans les années 60, il a traversé le temps, passant de bouche à oreille et de main en main.
C’est dans les années 90 que j’ai repéré ce roman dont la douce ironie et la politesse du désespoir m’ont rappelé certains personnages d’Emmanuel Bove, ou encore le Bartleby de Melville. Quant à l’écriture simple voire minimaliste de ce livre, la « singulière banalité » de Jean Dézert, le lyrisme discret et le regard distancié de l’auteur, je les ai vus d’emblée comme précurseurs de l’œuvre de Robert Pinget ou des premiers romans de Jean-Philippe Toussaint.
Alors que je travaillais à la librairie Les Sandales d’Empédocle à Besançon, je conseillais souvent aux clients de partir à la rencontre de Jean Dézert, ce jeune homme solitaire, cet employé sans épaisseur ni fantaisie, qui a toutefois une passion dérisoire dans sa vie ordonnée : attendre le dimanche et, en suivant les prospectus publicitaires amassés la semaine, traverser le Paris de la Belle-Époque, à pied ou en métro, en tramway à vapeur ou en train électrique. De Saint-Michel à la rue de la Gaîté en passant par la Gare du Nord, Jean Dézert fera toutes sortes d’expériences et rencontrera sur son chemin une fantasque jeune fille qui viendra bousculer ses notions et ses habitudes… Je n’en dirai pas plus. Je vous laisse maintenant entrer dans la chambre au plafond bas de la rue du Bac et rejoindre la communauté des “dézerteurs” ! »

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