Kobo a annoncé la sortie de l’Aura HD, une nouvelle liseuse de livres numériques en haute définition. Bien que les ventes de liseuses soient sur le déclin, Kobo à fait le pari osé d’étendre sa gamme de lecteur d’ebooks avec un nouvel appareil, à encre électronique (noir et blanc).
La Kobo Aura HD se distingue de ses concurrentes par son écran HD de 6,8 pouces (17,3 cm), 30% plus grand que celui de ses concurrentes. L’écran e-ink Pearl HD possède une résolution de 1 440 x 1080 pixels avec une densité de 265dpi. C’est la résolution la plus élevée du marché. Comme la Kobo Glo , elle dispose aussi d’un rétro éclairage pour lire dans le noir.
La liseuse embarque un processeur Freescale à 1GHz et 4 GB de stockage. Ce dernier peut également être étendu via un slot microSD. L’autonomie de la batterie est d’un mois à raison de 30 minutes de lecturepar jour. Les dimensions de la tablette sont 128,3mm x 175.7mm x 11.7mm. Elle pèse 40g un peu plus que le Kindle Paperwhite.
La taille de son écran la rend nettement moins portable que la Kobo Mini. Un mot sur son design particulier. Kobo a choisi de faire le dos de la liseuse en accordéon pour une meilleure prise en main mais en contre partie elle est plus épaisse qu’un Kindle Paperwhite et ses 9,1mm.
Contre toute attente et vu l’état du marché, Kobo a décidé de sortir cette liseuse car selon ses estimations 90% des utilisateurs de readers e-ink compteraient acheter un nouveau modèle dans les 12 prochains mois. Décrite par Kobo comme la Porsche des liseuses, la Kobo Aura HD sera en vente à la Fnac le mois prochain à 169,90€, ce qui est plutôt plus cher en regard des prix du marché.
Espérons pour Kobo qui déclare détenir 20% de part de marché de liseuses que l’Aura HD trouvera son public.
Je crois que Kobo cherche à consolider sa place auprès des qui lisent beaucoup et qui ne sont pas satisfait des performances des tablettes en la matière.
Certes, par rapport au volume de tablettes vendues, c’est un positionnement de niche mais si l’on considère l’intérêt de capter un marché pour me magasin en ligne KoboBooks, c’est une part de marché non négligeable que Kobo ne souhaite pas laisser à Amazon.
Je pense que Kobo table sur l’abandon prochain d’un certain nombre d’acteurs du marché des liseuses, et bien qu’ils proposent aussi une offre de type tablette, les canadiens savent pertinemment qu’ils auront du mal à concurrencer les ténors sur ce marché.
Ainsi, proposer un haut de gamme pour les lecteurs fidèles n’est peut être pas un si mauvais calcul.