Le 20 février nous apprenions sur les réseaux sociaux la naissance de l’Alliance des Auteurs Indépendants Francophones (AAIF).
Objectif de cette alliance : fédérer les auteurs qui ont recours à l’autoédition pour publier leurs livres imprimés ou numériques.
Seulement voilà, une initiative avait été prise quelques mois plutôt par un collectif d’auteurs. La communication a été moins tonitruante que pour l’AAIF.
Mardi 28 février, nous avons offert un droit de réponse à l’une des fondatrices de la Fédération des auteurs indépendants, (lire les propos d’Elen Brig Koridwen en bas de l’article cliquez ici).
Dans un souci de transparence, le fondateur de l’AAIF, Neil Jomunsi, a écrit cette lettre à ses abonnés que nous retranscrivons ci-dessous… Tout est bien qui commence bien… Affaire à suivre donc !
À travers votre inscription à cette mailing-list officieuse, vous avez été nombreux à manifester un intérêt à l’idée que des auteurs et autrices indés se rassemblent et conjuguent leurs efforts. Et c’est un formidable point de départ.
Mais…
Parce qu’il y a un mais : une initiative similaire existait déjà et était en cours de création – la Fédération des Auteurs Indépendants. Je n’en avais pas eu connaissance, à mon grand regret et à mon tort également, puisque j’aurais dû mieux me renseigner, pousser mes recherches et demander autour de moi. J’ai eu tort de ne pas le faire (mea culpa, mea maxima culpa).
Il n’y a donc aucune volonté de ma part de brouiller le message de cette association en gestation depuis plusieurs mois, qui fédère déjà des centaines d’auteurs et d’autrices indépendantes.
Des gens ont travaillé dur pour mettre de nombreuses personnes d’accord, dans de longues discussions et de longs débats. Et même si des sensibilités différentes éclosent forcément, et qu’on ne peut pas être d’accord avec tout le monde, il faut savoir faire preuve d’union et le projet AAIF sera sans doute plus utile s’il est inclus à cette première initiative, quitte à provoquer le débat et à faire bouger les lignes en son sein.
L’édition indépendante a besoin d’une voix forte, et il sera bien temps plus tard de créer des structures alternatives si le besoin s’en fait sentir. Ce n’est pas à l’ordre du jour.
À titre personnel, j’apporterai donc mon soutien à la création de la Fédération des Auteurs Indépendants et y contribuerai à la hauteur de mes compétences et de mes disponibilités.
Ce n’est pas un mail facile à écrire, j’espère qu’il trouvera un écho chez vous. Il faut se réjouir ! Les auteurs et autrices indépendant·e·s veulent que les choses bougent et changent. C’est dans cette volonté de conjuguer tous nos efforts que je vous fais parvenir ce message.