Les ventes de livres numériques dépassent celles des livres papier aux Etats-Unis. Ils ont été rapidement adoptés par les lecteurs anglophones pour diverses raisons mais surtout pour leurs prix bien moins élevés que ceux des livres physiques. Cela ne va pas sans entraîner quelques bouleversements dans les résultats financiers des éditeurs.
Le volume des ventes augmente sans cesse mais les revenus diminuent en raison de marges plus restreintes. Hachette Book Group a annoncé un résultat net de 601 millions d’euros au 3e trimestre 2011, soit une baisse de 5,2% comparé à l’an dernier.
Dans les pays anglo-saxons, le chiffre d’affaire connaît une forte baisse : -8 % aux États-Unis et -10 % au Royaume-Uni au troisième trimestre 2011. La compagnie attribue cette chute au fort développement des ventes d’ebooks qui ont augmenté de 134% par rapport à 2010.
Les livres numériques représentent maintenant 21% du chiffre d’affaires de HBG aux US et 9% au Royaume-Uni. Les faillites de Borders aux Etats-unis et de REDgroup en Australie sont également pointées comme des facteurs majeurs de cette baisse.
HBG précise également que le lancement de plusieurs liseuses numériques en France devrait faire décoller le marché de l’ebook dans l’Hexagone.