Indiana Jones et le Cadran de la Destinée – Un aventurier qui n’a pas pris une ride

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée - Un vibrant hommage au plus cool des aventurierAprès 15 ans d’attente, Indiana Jones est de retour dans Indiana Jones et le Cadran de la Destinée et il est en grande forme.

Indiana Jones a débuté sa carrière d’aventurier en 1981 avec Les Aventuriers de l’arche perdue. Après une longue pause, il revient nous faire ses adieux avec le Cadran de la Destinée.

Ce nouvel opus réalisé par James Mangold et distribué par Disney ne décevra pas les fans du plus cool des archéologues. Il rehausse le niveau du calamiteux Royaume du crâne de cristal sorti en 2008.

Le réalisateur nous livre un Indiana Jones pur jus avec tout ce qu’on aime. Tous les ingrédients sont réunis : action, humour et surtout les éternels ennemis d’Indiana Jones. Oubliez les soviétiques du quatrième opus. Indiana affronte ses ennemis de toujours, les nazis. Préparez-vous à 2h34 de bonheur.

Indiana Jones 5 – Indy éternellement jeune

Le film débute par une longue séquence de plus d’une demi-heure d’action effrénée, rythmée au son de la mythique musique de John Williams. On le retrouve comme si nous l’avions quitté hier. Il est jeune et prêt à prendre tous les risques pour récupérer un artefact et le mettre à l’abri dans un musée.

Harrison Ford a aujourd’hui 80 ans mais Indiana Jones n’a pas pris une ride. Il bénéficie d’un lifting numérique. Ce n’est pas la première fois que ce subterfuge est utilisé. On a déjà pu le voir dans Rogue One ou X-Men mais le traitement est encore plus réaliste. C’est réellement bluffant et dans le feu de l’action on ne voit pas la différence.

Indiana Jones le plein de souvenirs et de regrets

Le film saute ensuite quelques dizaines d’années. On est propulsé en juillet 1969, après la conquête de la Lune par Apollo 11. Après cette cure de jouvence numérique, Harrison Ford retrouve son visage de 80 ans. On retrouve alors un Indiana Jones vieillissant.

Indy est devenu amer, désabusé et même un peu alcoolique. Le scénario joue avec ce gap temporel. Le réalisateur n’est pas tendre avec lui. Il vit dans un vieil appartement à New York rempli de souvenirs et il hurle après ses voisins tapageurs.

Scrutez bien l’arrière-plan et les objets entassés dans chaque pièce. Il y a de nombreuses références aux acteurs et aux autres films.

Indiana Jones l’éternel aventurier

Après avoir digéré cet Indiana Jones devenu un papy ronchon, le film passe dans une autre phase. Il reçoit la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à la recherche du fameux cadran d’Archimède que son père a confié à Indiana par le passé.

Cette relique permettrait de remonter le temps. Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy se lance alors à sa poursuite. Il trouvera en travers de son chemin des nostalgiques du Troisième Reich.

Indiana Jones renfile sans réfléchir son costume d’aventurier. Traveller sur la tête et fouet en main, il semble pourtant un peu dépassé par son époque. Le réalisateur joue beaucoup avec son âge.

L’image des femmes a également changé. Nous sommes en 1969, elles ne jouent plus uniquement les demoiselles en détresse. Phoebe Waller-Bridge, qui est excellente au passage, le challenge sans aucun mal.

Un vibrant hommage au plus cool des aventuriers

Tout le film est ponctué de nombreux clins d’œil aux précédents opus. Les fans seront ravis de décrypter toutes les scènes. Certaines séquences sont immédiatement reconnaissables. Elles s’inspirent directement des moments cultes de l’Arche perdu ou du temple maudit.

Mais on ne vous en dit pas plus. C’est un vrai régal.

L’histoire, le traitement du personnage vieillissant d’Indy, le choix des acteurs (Mads Mikkelsen est parfait), la réalisation, cet Indiana Jones 5 a tout bon. On a adoré du début à la fin. Indiana Jones (Harrison Ford) tire sa révérence en beauté. Indiana Jones et le Cadran de la Destinée c’est du grand cinéma ! 

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