La CNIL et cinq autres autorités européennes identiques ont fait savoir qu’elles comptaient prendre des mesures répressives à l’encontre de Google. Il est reproché au géant du web de ne pas respecter les règles de confidentialité en matière de protection des données en rapport avec les lois européennes.
Pour mémoire, Google avait fusionné les règles de confidentialité de tous ses services et rassemblé les informations de ses utilisateurs, ce qui n’avait pas été du goût des autorités européennes. Le G29 regroupant les CNIL européennes avait demandé à Google de se mettre en conformité avec la loi suite à une analyse rendue publique fin octobre 2012. La firme de Mountain View avait 4 mois pour s’exécuter.
Le 19 mars, des représentants de Google et les autorités de protection des données d’Allemagne, d’Espagne, de France, d’Italie, des Pays-Bas et du Royaume Uni se sont réunis pour étudier la question. La CNIL indique qu’aucune mesure concrète n’a été prise par Google. La CNIL déclare que chaque pays décidera indépendamment de poursuivre les investigations en fonction du droit de son territoire. L’action répressive se traduira par des enquêtes et des contrôles. La CNIL ne parle pas d’amende.
En France, la CNIL précise qu’elle va ouvrir une procédure de contrôle et une procédure de coopération administrative internationale avec les groupes de travail des autres pays. De son côté, Google a publié un communiqué précisant : « Notre politique de confidentialité respecte la loi européenne et nous permet de créer des services plus simples et plus efficaces. Nous nous sommes pleinement impliqués avec les autorités dans ce processus et nous continuerons à aller dans ce sens. »
Un bras de fer s’annonce. Comme à son habitude Google sortira-t-il un lapin de son chapeau pour calmer le jeu ?