Un groupe de scientifiques a démontré l’importance de conserver l’odeur des vieux livres. Ils souhaitent que celle-ci soit inscrite au Patrimoine Culturel et Immatériel de l’UNESCO.
Quand on parle de livres numériques, les adeptes de livres papier font souvent référence à l’odeur des vieux livres. Des bougies ont même été créées pour rappeler aux passionnés de lecture l’odeur des vieux livres.
Un patrimoine olfactif
La revue Heritage Science, est une publication très sérieuse. Dans l’un de ses articles, des scientifiques ont expliqué l’importance de la conservation de l’odeur des vieux livres.
Pour eux, l’odeur des vieux livres est d’importance culturelle. Ils expliquent : « Nous ne savons pas grand-chose des odeurs du passé. Pourtant, les odeurs jouent un rôle important dans nos vies quotidiennes : elles nous affectent émotionnellement, psychologiquement et physiquement, et influencent notre façon de nous engager dans l’histoire. »
Inscrire l’odeur des vieux livres à l’UNESCO
Pour les chercheurs, il y a un lien évident entre olfaction et patrimoine. Ils l’expliquent ainsi : par une analyse théorique du concept et du rôle de l’olfaction dans les lignes directrices relatives au patrimoine, menant à l’identification de lieux et de pratiques où l’odorat est fondamental pour leur identité , (2) à travers l’exploration des preuves de l’utilisation des odeurs dans le patrimoine en tant qu’outil de communication avec le public; et (3) par une évaluation expérimentale des techniques et méthodes d’analyse et d’archivage des odeurs, permettant ainsi leur documentation et leur conservation.
Chaque année, le Comité de L’UNESCO se réunit pour évaluer des candidatures et décider d’inscrire ou non les pratiques et expressions culturelles du patrimoine immatériel proposées par les États parties à la Convention de 2003.
L’odeur des vieux livres fera t’elle, un jour partie de ce sanctuaire ?