IDBOOX

IDBOOX Tout savoir sur les livres, les smartphones et la culture high-tech

Qui sont les joueurs de jeux vidéo en 2018 ?

etude jeux vidéo dellDell a mené une étude très intéressante sur les profils des joueurs de jeux vidéo en 2018.

A l’heure où L’OMS a reconnu l’addiction aux jeux vidéo comme une maladie mentale, cette étude fait du bien et remet les pendules à l’heure. 

Dell a interrogé près de 6000 personnes à travers le monde : Allemagne, Australie, Brésil, Canada, Chine, Etats-Unis, France, Inde, Japon, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, pour comprendre les usages des joueurs de jeux vidéo de 14 à 39 ans.

Les résultats de l’étude commandée par Dell sont étonnants, on se rend compte que l’ado boutonneux renfermé qu’on nous présentait il y a quelques années n’est plus du tout d’actualité (s’il l’a été un jour).

Les Nerds ont pris leur envol et s’éclatent tout en s’adonnant à leur passion en toute modération ou presque.

A noter que pour pouvoir répondre à l’enquête, les participants devaient jouer sur PC de bureau ou portable au moins une heure par semaine.

Jeux vidéo – Qui sont les joueurs aujourd’hui ?

Les résultats de l’enquête confirment que, désormais, les joueurs s’écartent du stéréotype de l’adolescent solitaire enfermé dans sa chambre.

Ils sont des Gamers et ils assument ! L’époque est révolue où cette appellation était péjorative.

Parmi les personnes interrogées, moins d’une sur dix se sent « jugée », « infantilisée » ou « gênée » d’être qualifiée de « gamer » (8 à 9 % pour chacune de ses réponses).

Ce mot est plutôt considéré comme positif et ainsi associé à des adjectifs comme « divertissant » (35 %), « cool » (29 %) ou « passionnant » (26 %).

A travers les plates-formes en ligne et les réseaux sociaux, nourrie par le succès des eSports et les innovations matérielles des PC, la communauté des jeux s’agrandit, se diversifie et s’ouvre au plus grand nombre.

Les joueurs n’hésitent pas à partager leur passion avec d’autres et à les inviter à s’y adonner avec eux.

C’est ainsi que 27 % des participants ont introduit trois ou quatre amis ou membres de leur famille à l’univers des jeux, et 25 % en ont introduit cinq ou plus.

900-jeux-video-arcade-en-ligne
Jeux vidéo, quelles sont les motivations ?

Il s’agit de plus en plus de se détendre (60 %), de passer le temps (51 %) et d’évacuer le stress (49 %).

Si un peu moins de la moitié (40 %) des joueurs ne se soucient pas de leur niveau de compétence, paradoxalement, aucun d’entre eux n’aime se faire traiter de « noob » (surnom dont sont affublés les débutants).

Moins de 6 % se considèrent comme tels, tandis que 14 % s’estiment juste au-dessus de ce niveau.

40 % se voient comme des joueurs moyens, 25 % comme « plutôt bons », et 8 % se sentent capables de rivaliser avec les pros.

Une communauté diversifiée

Autrefois l’apanage des hommes jeunes, le monde des jeux est devenu une communauté accueillante, acceptant dans ses rangs tout utilisateur d’un ordinateur.

Lorsqu’il s’agit de choisir un adversaire, la culture ou l’origine ethnique (8 %), les opinions politiques (7 %), et l’orientation sexuelle (6 %) ne revêtent guère d’importance pour la plupart des joueurs, le critère prépondérant étant le niveau de compétence de l’autre (40 %).

Seuls 14 % des joueurs disent se soucier de connaître le sexe de leurs adversaires en ligne, ce qui pourrait expliquer la forte augmentation de la population féminine dans le monde des jeux ces dernières années.

Un joueur sur deux (47 %) a une amie adepte des jeux vidéo, près d’un tiers (29 %) une sœur et 21 % une fille.

Seuls 17 % des joueurs pensent nécessaire de recruter plus de femmes au sein de leur communauté (17 % pour les participants masculins, 16 % pour les participants féminins), mais un quart des adolescents (25 %) souhaiteraient créer un environnement accueillant pour les joueuses.

dell jeux video

Dehors les stéréotypes !

Contrairement au vieux stéréotype du joueur renfermé sur lui-même, de nombreux participants mènent une vie active, avec d’autres centres d’intérêt.

En dehors des jeux, ils écoutent de la musique (63 %) et passent du temps avec leur famille (59 %), ou leurs amis (55 %).

Le voyage (50 %) et la lecture ou l’écriture (46 %) figurent également en bonne place.

Les joueurs brésiliens (52 %), français (58 %), et canadiens (49 %) sont plus enclins à avoir une certaine curiosité et vouloir découvrir de nouvelles astuces.

Les joueurs brésiliens (46 %), chinois (46 %), et indiens (41 %) aiment faire de l’exercice physique pour se maintenir en forme, tandis que les Canadiens accordent la priorité au temps précieux consacré à leur famille (68 %), leurs amis (64 %) et leurs animaux familiers (40 %).

Leurs voisins américains sont ceux qui passent le plus de temps avec leurs animaux familiers (45 %) et sont presque aussi friands de sports que leurs homologues indiens (respectivement 46 % et 58 %).

Les jeux vidéo font marcher les méninges

Les jeux ne sont pas qu’un divertissement : ils permettent également d’affûter des compétences bénéfiques.

Près de quatre participants sur dix indiquent que, grâce aux jeux, ils ont amélioré leur capacité de raisonnement stratégique (39 %), leur coordination main-œil (37 %) et leur réactivité (36 %) voire, pour certains, leur aptitude au travail en équipe (27 %) et leurs qualités de leader (18 %).

Cela corrobore une étude menée par le Royal Melbourne Institute of Technology en Australie, révélant que les adolescents qui pratiquent régulièrement des jeux vidéo obtiennent de meilleures moyennes en maths, en lecture et en sciences lors d’examens internationaux.

Plus un joueur est d’un niveau avancé, plus il est susceptible de faire état d’un développement de ses compétences.

La moitié des joueurs au niveau pro (54 %) affirment que les jeux ont amélioré leur capacité de raisonnement stratégique, contre 36 % des joueurs moyens et 30 % des débutants.

Une tendance similaire se dessine pour les compétences technologiques : 42 % des pros disent mieux maîtriser les nouvelles technologies, contre 18 % des joueurs moyens et seulement 14 % des débutants.

Addict ou pas ?

Les joueurs consacrent en moyenne de six à neuf heures par semaine aux jeux vidéo. 25 % y passent 10 à 19 heures hebdomadaires et un sur cinq (21 %) 20 heures ou plus.

Les joueurs font des jeux leur priorité lorsqu’ils sont prêts à y sacrifier leur sommeil (37 %) et leurs repas (27 %).

Pour autant, ils sont aujourd’hui peu enclins à négliger leur vie sociale, moins d’un sur quatre envisageant de renoncer à participer une fête (23 %), à une célébration entre amis (21 %), à un anniversaire familial (18 %) ou à un événement sportif professionnel (18 %) au profit d’un jeu.

Les participants à l’enquête seraient disposés à beaucoup de renoncements rien que pour pouvoir s’adonner aux jeux vidéo, concernant notamment les sucreries (28 %), leur programme TV favori (23 %) et les réseaux sociaux (23 %).

Sans surprise, les plus jeunes (jusqu’à 39 ans) sont prêts à davantage de sacrifices que les plus de 40 ans.

Si le niveau de compétence a son importance, la perte d’une partie n’est pas la fin du monde.

Seuls 23 % déclarent qu’une défaite à l’issue d’un affrontement intense est pire qu’une batterie à plat, 20 % qu’un embouteillage et 19 % qu’une douche glacée.

L’avenir virtuel des jeux sur PC

Alors que Dell est leader dans la réalité virtuelle (VR) en offrant le plus d’options du marché sur ses PC pour les casques de VR, seuls 30 % des participants indiquent utiliser des jeux en réalité virtuelle, augmentée et/ou mixte, et ce en moyenne six heures par semaine.

Même avec l’accessibilité croissante des casques et systèmes de VR, il existe encore un formidable potentiel de développement de cette technologie parmi les joueurs sur PC.

Interrogés sur ce qui les enthousiasmerait le plus dans les jeux du futur, près d’un quart des participants citent la réalité virtuelle sans fil (24 %) et les salles d’arcades virtuelles (20 %).

Jeux vidéo Focus sur la France

• Parmi toutes les nationalités, les français sont ceux pour qui se relaxer est la motivation la plus importante pour jouer aux jeux vidéo (67% des répondants français).

• Pour quitter une session intense de jeu, les français sont ceux qui évoquent le plus de toutes les nationalités, le besoin d’aller dormir (52%) ou de manger (50%).

• Par ailleurs, les français sont parmi ceux qui plébiscitent le plus le jeu en communauté et la camaraderie comme un des principaux intérêts des jeux vidéo (35%), le principal intérêt étant d’apprendre des astuces (42%).

• Concernant le futur du gaming, les français sont parmi les plus enthousiastes (30%) à l’idée de jouer en réalité virtuelle, en réalité mixe ou en réalité augmentée et à l’arrivée de nouveaux jeux (42%).

• Les français sont parmi ceux qui privilégient le plus la performance en première qualité d’un système de gaming, (51%) ainsi que la mobilité (23%).

• La communauté gaming française est une de celles qui utilisent le plus leur PC principal pour les jeux vidéo (71%).

Consultez notre rubrique Pop & Geeks

LEAVE A RESPONSE

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *