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UK : Les étudiants seraient les principaux pirates d’ebooks

Piratage ebooks IDBOOXSelon un sondage mené par Netnames en Grande Bretagne, 76% des livres numériques universitaires les plus populaires seraient piratés. Les coupables seraient les étudiants.

La société a scruté les 50 livres numériques les plus recherchés dans 5 disciplines au Royaume-Uni et a trouvé que les 2/3 étaient disponibles en téléchargement illégal.

Dans le Top 5 des livres les piratés on trouve en première position les livres de médecine, puis les ebooks de mathématiques, de science, d’ingénierie et d’économie.

Mais le véritable coupable dans tout cela serait le prix prohibitif de ces livres indispensables aux étudiants pour mener à bien leurs études.
Richard Mollet de l’association des éditeurs ne panique pour autant en voyant ces résultats : « Nous constatons qu’il existe de plus en plus de contrefaçons de livres électroniques avec le développement du marché. Environ un quart de tous les romans achetés au Royaume-Uni sont achetés au format ebook […] Mais je dois dire, c’est une question mineure par rapport à ce que nous voyons dans le film et la musique. Les Ebooks n’en sont pas là »
Pour David Price, directeur de la société qui a réalisé ce sondage la meilleure façon de combattre le piratage serait de proposer des modèles d’acquisition plus simples et moins chers.

Source : BBC

1 COMMENTS

  1. Une nouvelle preuve, s’il en est, du lien insécable entre le prix et le piratage. Les ‘téléchargeurs’ ont ceci de commun avec les prostituées, c’est que rares sont ceux qui agissent par vocation, l’immense majorité agit par nécessité.
    Les deux piliers du piratage de livre sont les mêmes que ceux qui ont conduit l’édition musicale au bord du gouffre : des prix excessifs, et les DRM qui rendent extrêmement complexe, frustrant et liberticide l’accès au livre électronique.
    On ne peut que louer les initiatives des nombreux éditeurs qui ont brisé le tabou sur le prix du livre, rendant les versions numériques attractives et supprimant les DRM. A la limite, le tatouage, ça passe encore, mais le reste, il faut avouer que c’est pénible.
    Il faut donc encore et encore rappeler les enjeux : le livre électronique n’est pas l’assassin des libraires. les usages et les lois qui entravent la liberté de ce marché se retourneront contre ceux qui les défendent. Il me semble donc vraiment vital de libérer le livre de ses entraves pour qu’il ne finisse pas par se perdre sur son propre marché.

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