Ebook – Derniers chiffres sur l’autoédition aux USA
Selon le dernier rapport du cabinet d’analyses Bowker, basé sur les inscriptions des livres au registre des ISBN aux États-Unis de 2008 à 2013, le marché de l’autoédition entre en phase de maturation après une période de forte croissance.
Le nombre de numéros ISBN enregistrés en 2013 pour l’édition indépendante a augmenté de près de 17% par rapport à l’année précédente (458 564 titres différents au total). Toutefois, on ne sait identifier le nombre d’auteurs qui n’ont pas pris de numéro ISBN pour publier leurs livres.
Cette croissance ne vient pas des ebooks, qui ont diminué de 1,6% durant cette période, mais des titres imprimés sur papier publiés par les auteurs indépendants, qui ont, augmenté de 29%.
Autre donnée intéressante de cette étude, imprimer ses livres a une forte valeur pour les auteurs autoédités. Proposer un livre papier leur permet d’atteindre un large public, souvent via les librairies indépendantes.
Trois sociétés continuent de dominer le secteur des services d’édition pour les auteurs indépendants. Plus de 75 % des titres auto-publiés avec un numéro ISBN disponibles sur le marché sont portés par 3 entreprises : Smashwords, CreateSpace (Amazon) et Lulu.
Pour Beat Barblan, directeur chez Bowker, « L’édition indépendante est en train du mûrir. Elle continue à être une force qui pèse sur le marché de l’édition, passant d’une période de Far West à un business plus sérieux et structuré ».
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Chiffres qui ne se basent que sur les ISBNs, le plus souvent délaissés car non-nécessaires sur les ebooks. Chiffres donnés par Bowker, vendeur unique des ISBNs aux USA…
Faut toujours que tu ais quelque chose à redire, toi, hein. Mais t’es tellement omnubilé par le virtuel, on va dire que c’est normal.
Le titre commence par eBook, non ? Mais oui, je suis obnubilé par le virtuel.
“Cette croissance ne vient pas des ebooks, qui ont diminué de 1,6% durant cette période” – pour les ebooks avec un numéro ISBN.
Pour ce qui concerne la version papier, je ne me souviens pas avoir dit grand chose… et à vrai dire, je pense une bonne idée que les auto-publiés proposent une version papier (donc avec ISBN ?) de leurs livres. Reste à voir quels libraires sont prêts à les commander, voire les mettre en rayon.
En attendant peut-être qu’ils installent une ExpressoBookMachine chez eux ?