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Etude 2023 sur les relations auteurs et éditeurs – Chiffres clés

auteurs plus vendus France 2022La SGDL et la SCAM ont dévoilé le 9e baromètre des relations entre auteurs et éditeurs. Même s’il y a quelques améliorations, les relations ne sont pas vraiment au beau fixe.

Cette étude précède la signature, par le CPE et le SNE, d’un accord visant à améliorer les relations entre auteurs et éditeurs.

Auteurs – éditeurs c’est encore chaud !

28 % des auteurs déclarent avoir des relations non satisfaisantes, voire conflictuelles avec tous leurs éditeurs. Un chiffre en légère amélioration versus 2020 où ils étaient 31%.

Les auteurs sont assez satisfaits du travail réalisé avec l’éditeur avant la publication. Là où ça pêche c’est sur la promotion, la diffusion et le paiement des droits.

Les contrats et la rémunération sur le papier et le numérique

50% seulement des auteurs et autrices estiment que leurs contrats pour l’édition imprimée sont clairs et explicites (en baisse d’un point par rapport à 2020). Ils ls ne sont plus que 28% lorsqu’il s’agit des contrats numériques. 40 % d’entre eux doivent faire appel à un avis extérieur pour décrypter leur contrat !

Pour l’exploitation papier en littérature générale, 1 % seulement des auteurs et autrices perçoit entre 15 et 20 % de rémunération sur le prix de vente hors taxe du livre.

La moitié des contrats prévoit un taux de droits d’auteur moyen de 9%. Ils sont encore 11 % à déclarer une rémunération inférieure à 5 %. Et presque un tiers des auteurs (30%) ne perçoit aucun à-valoir ! Un chiffre en légère baisse depuis 2020 (34%).

En moyenne, les auteurs touchent 8,2 % pour le livre imprimé et de 11% pour la version ebook. Concernant le numérique, les taux sont les suivants : 14% littérature générale, 9% livres pratiques, 8% documents.

Droits dérivés ça coince !

L’accord entre auteurs et éditeurs signé en décembre 2022 prévoit « une obligation d’information à la charge de l’éditeur lorsqu’il procède à une sous cession de l’œuvre ».

Les auteurs sont encore nombreux à découvrir fortuitement des exploitations dérivées de leurs œuvres. Par exemple, 13% n’ont pas été informés de l’impression à la demande, 17% de l’exploitation numérique.

La reddition des comptes le hic !

Encore 16% des écrivains reçoivent une réédition des droits mais sans le paiement qui va avec. Et surtout, 56% ont dû écrire à leur éditeur pour recevoir leurs gains !

Et ils sont encore 46 % à avoir rencontré des difficultés pour se faire payer les droits qui leurs sont dus. Notons toutefois une amélioration par rapport à 2020 où ils étaient 58 %.
Vous trouverez tous les chiffres du baromètre SCAM / SGDL ici 

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