L’incidence de la lecture sur le cerveau
Sony a réalisé avec le concours des neuroscientifiques du Mindlab International du Sussex une étude sur les bienfaits de la lecture…numérique. Alors est-ce que lire est bon pour la santé ?
Selon les résultats de l’étude qualitative menée sur 40 participants adeptes de différents genres littéraires, la lecture devrait presque être recommandée par les médecins. Les facteurs analysées étaient, le niveau de détente et d’attention, l’implication émotionnelle et la vitesse de lecture.
L’effet roman d’amour
La lecture ressort comme une activité relaxante. 6 minutes de lecture dans le silence réduirait le stress de 60%. La capacité d’apaisement est considérée comme 68% plus grande que celle de la musique, deux fois supérieure à celle d’une tasse de thé et trois fois plus efficace qu’une promenade à pieds. Le genre le plus efficace serait le roman d’amour. 40% des participants étaient plus détendus après avoir lu un livre classé dans cette catégorie.
L’effet Thriller
Les thrillers ont d’autres effets. Ils stimulent l’attention, la concentration et la vivacité d’esprit. C’est avec les thrillers que l’implication émotionnelle est la plus élevée, viennent ensuite les romans d’amour. Les livres humoristiques demandent moins d’attention et révèlent une implication émotionnelle 50% moins importante que les deux précédentes catégories.
L’étude montre aussi que plus l’émotion ressentie est importante plus la vitesse de lecture est rapide. Pour les passages plus sombres et intenses des thrillers, la vitesse de lecture ralentie.
Compte tenu de ces résultats, le Dr David Lewis de Mindlab estime que la lecture a des vertus bénéfiques : « Même si nous savons tous que la lecture est un passe-temps relaxant, les résultats de cette étude montrent comment notre cerveau réagit et répond véritablement aux différents genres. La lecture peut nous aider à gérer des situations stressantes et nous prépare même à les affronter mentalement ».
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J’ai commenté sur twitter mais le format ne permet pas de développer. Je me permets donc de revenir sur cette étude ici.
J’avais du dire : Intéressant mais dommage que ce ne soit pas fiable (40 participants n’est pas un nombre suffisant pour que cela soit généralisable, je crois que le minimum scientifique est de 58 ou 68, quelque chose comme ça). Ce à quoi vous m’avez répondu (je paraphrase) : Ce n’est pas la quantité qui compte mais la qualité.
La qualité de quoi ? des participants ? Si il y a une sélection des participants, c’est encore moins généralisable. Il semble, selon votre résumé, que les cobayes soient des lecteurs fréquents, donc rien ne prouve que les effets constatés soient les mêmes pour des personnes qui n’ont pas le même profil.
Bref, c’est intéressant, mais il faudrait encore pousser l’étude avant de s’emballer.