L’IA générative est une formidable opportunité mais soulève aussi des problèmes, notamment en ce qui concerne le droit d’auteur.
Aux USA, deux écrivains attaquent en justice Open AI, la société qui développe Chat-GPT.
Open AI s’appuierait sur des sites pirates
Paul Tremblay et Mona Awad estiment que leurs livres ont été utilisés sans consentement par la société pour nourrir l’IA. Pour eux, c’est une violation du droit d’auteur.
Les auteurs affirment que ChatGPT est à même de fournir beaucoup d’informations sur leurs ouvrages, ce qui selon eux ne se base pas uniquement sur les résumés des livres mais va beaucoup plus loin.
Ils pensent qu’Open AI, en moissonnant le web pour nourrir Chat-GPT, a aspiré les livres présents sur les sites pirates. Ceux-ci proposent gratuitement et de façon illégale des millions d’ouvrages au mépris du droit d’auteur.
La plainte indique : “En effet, lorsque ChatGPT est sollicité, ChatGPT génère des résumés des œuvres protégées par le droit d’auteur des demandeurs, ce qui n’est possible que si ChatGPT a été formé sur les œuvres protégées par le droit d’auteur des demandeurs.”
Les plaignants réclament 150 000$ d’indemnisation par œuvre. Le procès nous dira si la justice estime que les écrivains ont raison d’attaquer l’entreprise.
IA génératives – Une lettre ouverte aux PDG
De son côté, The Author Guild, a écrit une lettre aux dirigeants des sociétés produisant des IA génératives. Le syndicat s’adresse notamment à : Sam Altman, OpenAI, Sundar Pichai, Alphabet, Mark Zuckerberg, Meta,…
Le but de cette lettre ouverte est d’obtenir de la part de ces PDG des assurances. Ils veulent que les contenus soient crédités.
Ils exigent aussi d’être indemnisés quand ces sociétés utilisent leurs œuvres pour entraîner leurs IA.
À l’heure actuelle, des dizaines d’écrivains ont signé la lettre ouverte disponible ici .
En Europe, comédiens et auteurs s’organisent aussi notamment avec la création de United Voice Artists (lire notre interview ici).
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