Jeff Balek est un auteur qui a trouvé sa Voie et sa Voix dans le numérique. Jeff Balek est un homme, attachant et très imaginatif. Jeff Balek écrit beaucoup mais pas uniquement des mots. Chacune de ses aventures est un concept à part entière. « Ockham Stryker : La Tour Folkstrom » est son dernier polar, son dernier site Web, son dernier concept musical.

Après Le Waldgänger, il poursuit sa route dans le deep story et développe un univers de divertissement et de création collaborative autour de la ville imaginaire de Yumington. Et pour lire du Jeff Balek il faut enquêter un peu avant, comprendre ce qu’est le steampunk  (genre littéraire par allusion au cyberpunk) savoir ce qu’est un réverbère jukebox pour mieux participer aux histoires et cerner les personnages.

Alors quoi de mieux en guise d’introduction pour présenter cet auteur hors norme qu’une interview pour faire connaissance?

Ockham Stryker est votre 12ème livre numérique, vous publiez chez Onlit, pourquoi avoir choisi cet éditeur ?

Comme vous le savez, j’aime bien expérimenter. Avec le Waldgänger chez Numeriklivres j’ai voulu renouer avec la tradition du roman feuilleton et j’ai voulu démontrer que le modèle  freemium pouvait être efficace en termes de diffusion.
Avec les enquêtes d’Ockham Stryker, Onlit m’a proposé d’expérimenter le feuilleton que l’on peut lire en ligne. J’ai trouvé cela amusant d’autant que cela me permettait de mettre en oeuvre ce que j’imaginais depuis quelques temps déjà : à savoir les “deep stories” ou histoires imbriquées L’idée est de proposer sur internet des histoires complémentaires au récit principal. Dans le même ordre d’idées, les lecteurs pourront découvrir sur ce site et sur Pinterest, un mini musée steampunk.

Que diriez-vous à un ami, si vous n’étiez pas l’auteur, pour lui donner envie de lire Ockham
Stryker?

Je lui dirais que j’ai écrit ce  livre pour renouer avec le plaisir de mes lectures d’enfance. Celle des livres de  Jules Verne par exemple. J’ai essayé de retrouver ce climat aventureux du 19ème siècle et j’ai eu un immense plaisir à raconter les histoires de mon héros.
Je lui dirais aussi que, contrairement au Waldgänger qui est un roman violent et noir, la Tour Folkstrom peut être lue par ses enfants, car c’est un roman policier tous publics.
J’ajouterais qu’il peut le lire sur son smartphone, car les Enquêtes ont été écrites spécialement pour être lues sur ce type de support ainsi que sur liseuse et sur tablettes bien entendu.

Votre livre est illustré, qui est le dessinateur, Vous-même ?

Non, mes limites en termes de dessins sont celle du Plup. J’ai fait appel à un illustrateur réputé : Jean Aubert. J’ai repris pour ce faire la même logique de travail que celle que j’avais employée avec le groupe Hopkins pour mon super héros. J’ai laissé l’artiste libre  de s’exprimer tel qu’il le souhaitait, sans contrainte. 

Ockham Stryker est un univers à part entière dans le concept, que pouvez-vous nous en dire  sans tout dévoiler ?

Ockham Stryker s’inscrit en effet dans l’univers de Yumington, qui est mon “hyper  ville” dans laquelle s’inscrivent mes derniers romans. Je veux décrire différentes époques de Yumington et construire peu à peu cette cité littéraire. Les Enquêtes se déroulent lors du 19ème siècle.
Mais Yumington présente aussi une dimension participative. J’aimerais que cette ville imaginaire devienne un lieu de découverte et de partage pour des artistes de tous horizons.
J’ai récemment lancé une opération avec les “commandos de Yumington”. Cette opération vise à transformer les réverbères en jukebox virtuels.

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